International
L'Arabie saoudite fait appel à Hans Zimmer pour « réarrranger » son hymne national
Ce lundi 20 janvier, l’Arabie saoudite a annoncé avoir sollicité Hans Zimmer pour réarranger son hymne national Aach Al-Malik (« Vive le roi »). Cette initiative, dirigée par Turki Al-Sheikh, président de l'Autorité générale pour le divertissement, s'inscrit dans une série d'initiatives visant à moderniser l'image du pays sur la scène internationale.
Hans Zimmer, compositeur renommé et lauréat de deux Oscars pour des bandes originales de films emblématiques tels que Le Roi Lion, Dark Knight ou Dune, a accepté de participer à ce projet. Le réarrangement de l'hymne national va au-delà de la simple révision musicale, en intégrant des éléments contemporains susceptibles de redéfinir la perception de l'Arabie saoudite à l'échelle mondiale.
Un hymne sous le signe de l'innovation musicale
L'hymne national Aach Al-Malik, composé en 1947 par l'Égyptien Abdel Rahman Al-Khatib, est lié à l'histoire et à la symbolique de la monarchie saoudienne, notamment à la figure du roi Abdel Aziz. Le projet de réarrangement, cependant, ne vise pas à modifier cet héritage, mais à lui apporter une dimension contemporaine, en introduisant de nouveaux instruments et arrangements, ainsi que des sonorités qui pourraient élargir l'interprétation de l'hymne.
Turki Al-Sheikh a également mentionné d'autres initiatives culturelles en cours, telles qu'une comédie musicale intitulée Arabia et un concert de grande envergure, dont les éléments restent encore indéfinis.
Une vision culturelle débridée
L'Arabie saoudite poursuit depuis plusieurs années une stratégie de réinvention culturelle et sociétale. Traditionnellement perçu comme un bastion du conservatisme islamique, le royaume a lancé une série de réformes visant à moderniser son image à l'échelle internationale. L’ouverture des cinémas en 2018, l'autorisation des femmes à conduire et l'accueil des touristes non musulmans font partie de ces changements.
Cette « vision saoudienne » inclut des projets de grande envergure, tels que la ville futuriste de NEOM, prévue dans le désert. Avec un coût estimé à 500 milliards de dollars, cette métropole sera conçue pour être un centre d'innovation technologique et un modèle de vie moderne, dans le cadre des efforts du royaume pour diversifier son économie et renforcer son influence à l'échelle mondiale.
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