Politique
Bruno Retailleau envisage la dissolution de la Jeune Garde
Lors de son intervention devant le CRSI, Bruno Retailleau a dressé un portrait alarmant de l'insécurité en France. Devant un public composé de personnalités politiques, de magistrats et de journalistes, le ministre de l’Intérieur a mis en lumière les quatre principaux « cercles de feu » menaçant la société française : l’immigration, le crime organisé, l’insécurité quotidienne et l’islamisme. Pour lui, ces menaces se rejoignent et doivent être traitées avec une plus grande fermeté.
Le ministre n’a pas hésité à critiquer les dérives du système judiciaire et les faiblesses de l'État de droit. Selon lui, la France a trop longtemps privilégié le droit individuel au détriment du droit national. Il déplore notamment l’incapacité d’expulser des individus dangereux, ce qui, selon lui, met en péril la sécurité des citoyens. Une critique indirecte des instances européennes et de la Directive retour, qu’il considère comme un frein aux expulsions d’immigrés illégaux.
Lors de l’échange, l’un des magistrats présents a souligné le laxisme de certains juges d’application des peines. Bruno Retailleau a reconnu ces dysfonctionnements et a pris des mesures pour durcir la régularisation des immigrés en situation irrégulière. Lors de son discours, il a également abordé la question de l’Algérie, soulignant la nécessité de modifier la relation entre la France et ce pays. Selon lui, après plusieurs années d’efforts pour tendre la main à l’Algérie, il est désormais temps de « rétablir un rapport de force ».
La menace de la Jeune Garde et la dissolution envisagée
Un autre point important abordé fut la question de la Jeune Garde, un groupe d’extrême gauche, notamment lié au député Raphaël Arnault. La fondatrice du Collectif Némésis a demandé la dissolution de ce mouvement en raison de ses liens avec des actes violents. En réponse, Bruno Retailleau a reconnu que la dissolution était une option à envisager. Comme le rapporte Valeurs Actuelles, il a également évoqué la menace grandissante du hooliganisme dans le football, une nouvelle forme de violence qu’il juge préoccupante.
Malgré la volonté de fermeté affichée par le ministre, la question de la dissolution reste complexe, en raison des contraintes imposées par l'État de droit. Un message implicite a ainsi été adressé au Garde des Sceaux, Gérald Darmanin, qui avait, par le passé, mis en œuvre la dissolution du mouvement Génération Identitaire.
1 commentaire
vert10
Pas pressé alors que des plaintes sont en cours pour agressions sur des féministes de Némésis
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