États-Unis : trois jours après son investiture, Donald Trump ordonne déjà l’expulsion de « centaines de migrants illégaux criminels »

Trois jours après son investiture, Donald Trump n’a pas tardé à concrétiser l’une des promesses phares de sa campagne : sécuriser la frontière sud des États-Unis. Déclarant l’état d’urgence nationale, le président républicain a ordonné une série de mesures drastiques, parmi lesquelles l’expulsion immédiate de centaines de migrants entrés illégalement sur le sol américain. « Nous ne permettrons pas à cette invasion de continuer », a-t-il martelé dans un communiqué.

La Maison Blanche a ainsi confirmé l’arrestation de 538 migrants criminels illégaux, accompagnée de l’expulsion de « centaines » d’entre eux dans des avions militaires, selon Karoline Leavitt, porte-parole de l’exécutif. Les autorités américaines entendent ainsi lancer un signal clair : l’immigration clandestine n’aura pas de place dans la nouvelle ère Trump.

Pour renforcer cette offensive, 1 500 soldats supplémentaires seront déployés à la frontière mexicaine, en plus des 2 200 militaires et des milliers de membres de la Garde nationale déjà sur place. « La sécurité intérieure est désormais une mission prioritaire pour le Pentagone », a précisé  porte-parole de l’exécutif. D’autres discussions évoquent l’envoi de jusqu’à 10 000 soldats pour garantir un contrôle total de cette frontière stratégique.

Dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump relance également le projet de construction d’un mur à la frontière mexicaine. Lors de sa campagne, il avait fustigé les précédentes politiques d’immigration, accusant les flux clandestins de provoquer une flambée de la criminalité. Ce décret signé montre la détermination du président républicain à concrétiser ce qu’il décrit comme : « le plus grand programme de déportation de l’histoire des États-Unis ».

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