Serment : ces 35 mots historiques que Donald Trump prononcera pour son second mandat

Le 20 janvier, à l’aube de sa deuxième investiture, Donald Trump, le 45e président des États-Unis, prêtera serment à Washington. Il récitera les paroles chargées de tradition qui unissent chaque nouveau président étasunien. La main droite levée, la gauche posée sur la Bible, il devra, au même titre que ses prédécesseurs, prononcer ces 35 mots avec solennité : 

« Je jure (ou affirme) solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis. »

Une promesse réitérée, un serment que chaque président américain, depuis George Washington, se doit de prononcer.

En 1789, George Washington, premier président de la République américaine, fut le premier à poser sa main sur la Bible et à prêter ce serment. Dès lors, chaque locataire de la Maison-Blanche a suivi cet exemple. Une tradition perpétuée, marquée de symbolisme et d'histoire, mais non exempte de quelques exceptions.

Tous les présidents n'ont effectivement pas toujours respecté la tradition sacrée de la Bible. En 1825, John Quincy Adams s'en est affranchi, préférant un livre de droit.

Plus tard, Franklin Pierce, en 1853, fit de même, tout juste après la perte tragique de son fils. Le président Theodore Roosevelt, quant à lui, se passa de la Bible en 1901, faute de l’avoir sous la main lors d’une investiture précipitée, après l’assassinat du président William McKinley.

Lors de sa première investiture, Donald Trump attira l'attention en posant sa main non pas sur une, mais sur deux Bibles. L’une, celle d'Abraham Lincoln, utilisée pour l'investiture de ce dernier en 1861, fut également la Bible sur laquelle Barack Obama jura son serment en 2009. L’autre, un ouvrage plus personnel, était celle que Trump reçut dans son enfance.

Pour cette nouvelle investiture, cependant, il demeure un mystère : sur quelle Bible Donald Trump posera-t-il sa main cette fois-ci ? Les spéculations vont bon train. Certains prédisent qu’il pourrait récidiver avec la Bible de Lincoln. D’autres s’imaginent qu’il pourrait opter pour un ouvrage encore plus personnel.

Au-delà de l’objet qui accompagne ce moment solennel, ces 35 mots restent une promesse ferme et absolue envers le peuple américain.

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