Politique
Le maire de Toulouse fait annuler une conférence du collectif Némésis au dernier moment
Un arrêté municipal pour annuler une conférence. Jeudi 23 janvier, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a pris un arrêté municipal pour faire interdire une conférence de la directrice du collectif Némésis, Alice Cordier. Selon La Dépêche du Midi, la conférence devait avoir lieu ce jeudi soir à la maison Toulouse Services de la Roseraie, à l’initiative du Cercle des Capitouls. Mais, devant les dégradations opérées par l’extrême gauche locale et par les menaces à l’encontre du collectif féministe par cette même extrême gauche, le maire de la ville rose a pris un arrêté municipal au dernier moment pour interdire la conférence.
Moudenc justifie sa décision, Cordier tente de trouver une alternative
Dans son communiqué, Jean-Luc Moudenc justifie sa décision : « J’adresse mon soutien aux agents profondément choqués, menacés et qui se sont sentis humiliés par la présence d’excréments sur leur lieu de travail. Au nom de la Mairie, je porte plainte pour ces dégradations. Les Toulousains n’ont pas à payer les dérives et à subir la terreur des extrêmes ». L’édile toulousain donne donc raison aux « antifas » et renvoie dos à dos extrême gauche violente et liberticide et militantes venues donner une simple conférence.
Jointe par Frontières, Alice Cordier explique son étonnement devant la décision du maire : « Il a pris son arrêté seulement deux heures avant notre conférence, qui doit réunir 200 personnes. Pour trois tags ridicules. Nous allons essayer de joindre le préfet pour faire annuler l’arrêté, même si le délai nous semble très court », affirme, un peu interloquée, la militante.
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