« La France sert les intérêts d’un pays qui nous déteste » : Éric Zemmour fustige la libération de l'influenceur algérien Doualemn

Le président de Reconquête pointe une « mascarade » et un « échec pour la France » suite à la décision du tribunal administratif de Melun.

Ce jeudi 6 février, Éric Zemmour s'est exprimé sur la libération de Doualemn, un influenceur algérien de 59 ans, qui a été libéré du centre de rétention après l'annulation de son Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Accusé d'incitation à la torture et au meurtre, notamment envers des opposants au régime algérien, Doualemn a obtenu une autorisation provisoire de séjour et une indemnité de 1 200 euros, selon le JDD.

Éric Zemmour a qualifié la décision de « ridicule », affirmant que la France servait les intérêts de l'Algérie, un pays qui, selon lui, « nous déteste ». Il a également insisté sur le fait que la France n'a rien à se faire pardonner, rappelant que la colonisation avait permis de moderniser l'Algérie. Ses propos ont alors engendré une trombe de réactions, notamment de la part du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Le locataire de Beauvau a exprimé son désaveu face à la décision et a dénoncé les difficultés d'expulsion des clandestins sous OQTF. Il a réindiqué l'importance d'un affermissement de la législation pour protéger la société française. D’autres personnalités politiques, comme le député RN Laurent Jacobelli et Hélène Laporte, ont également dénoncé la décision, qualifiant la situation de « mascarade » et « d’inacceptable ».

Les répliques politiques ont été nombreuses après cette décision de justice. Le député socialiste Arthur Delaporte a qualifié cette situation de « camouflet » pour le ministre de l'Intérieur, étrillant la politique en place au détriment du droit.

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