Société
Gare d’Austerlitz : un homme abattu après avoir tagué des croix gammées et brandi une arme
Ce lundi 3 février, la gare d’Austerlitz a été le théâtre d’une intervention qui a viré au drame. Un homme de 49 ans, déjà repéré plus tôt dans la journée pour avoir tagué des croix gammées sur plusieurs stations du métro parisien, a été abattu par un agent de la Sûreté ferroviaire (SUGE) après avoir brandi une arme en direction des forces de sécurité.
L'individu avait été signalé plusieurs heures avant le drame
Tout commence vers 11 heures, lorsque des agents de la RATP remarquent un individu gravant des croix gammées sur du mobilier urbain dans plusieurs stations de la ligne 9 du métro parisien. L’information remonte rapidement aux autorités.
Trois heures plus tard, vers 14 heures, un témoin signale un homme en train de graver quatre nouvelles croix gammées aux abords de la ligne 5, dans l’enceinte de la gare d’Austerlitz, dans le 13ᵉ arrondissement de Paris.
Une confrontation rapide et un tir fatal
Il est 14h30 lorsque l’individu est repéré sur le parvis extérieur de la gare, près de la zone réservée aux taxis et aux bus. Identifié comme étant né en janvier 1976 en Syrie et domicilié à Paris, l’homme est aperçu glissant une main à l’intérieur de son blouson.
Les agents de la SUGE lui donnent des injonctions claires, mais il les ignore. Comme l’a confirmé une première vérification des caméras de surveillance, il sort alors ce qui apparaît être une arme de poing et la braque en direction des forces de sécurité.
La réaction est immédiate. L’un des deux agents visés fait usage de son arme administrative à deux reprises. L’individu est touché à l’aine. L’un des tirs n’a malheureusement pas atteint que sa cible. Un chauffeur de taxi, qui se trouvait non loin de la scène, a été touché au pied. Pris en charge par les secours, il a été conduit à l’hôpital. Son état de santé ne suscite pas d’inquiétude, mais son témoignage pourrait s’avérer crucial dans la reconstitution des faits.
Le suspect est rapidement pris en charge par les secours et transporté à l’hôpital. Son pronostic vital est engagé. Peu avant 19h, il est déclaré en état de mort cérébrale. Il s’avérera que l’arme était factice.
Ouverture d'une double enquête
Comme le veut la procédure, lorsqu’un agent de sécurité fait usage de son arme, une enquête a été immédiatement ouverte par le parquet de Paris. Elle a été confiée au 3ᵉ district de police judiciaire (DPJ).
Deux volets sont à l’étude. Le premier concerne les violences commises par l’individu contre une personne dépositaire de l’autorité publique. Le second vise à examiner les circonstances du tir, une enquête de routine visant à établir précisément la chronologie des événements.
L’agent de la SUGE, quant à lui, a été placé en garde à vue. Une étape habituelle dans ce type d’affaires, destinée à permettre aux enquêteurs de rassembler tous les éléments nécessaires à la compréhension des faits.
Au-delà de l’événement lui-même, cette affaire met une nouvelle fois en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontées les forces de l’ordre et la nécessité impérieuse d’une vigilance constante dans les lieux publics.
À lire aussi : Lille : un jeune homme poignardé après une bousculade dans le métro, son pronostic vital engagé
1 commentaire
vert10
Le pire c'est le policier qui va avoir des ennuis. Dites vous dans certains pays, les étrangers ayant des maladies transmissibles sida ou tuberculose. Ou mental ne peuvent pas avoir de permis de séjour ou permis de travail
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