Immigration
Immigration : 4 000 passeurs interpellés en France en 2024
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En 2024, la France a intensifié sa lutte contre les passeurs, responsables du trafic illégal de migrants vers le territoire national. Selon Xavier Delrieu, le patron de l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), plus de 4 000 passeurs ont été interpellés en France l'année dernière, dont 500 en outre-mer. Une avancée notable, mais le défi reste immense, avec des réseaux de plus en plus sophistiqués et des méthodes variées pour faire entrer des migrants en situation irrégulière.
Les passeurs exploitent les trois voies principales : terrestre, maritime et aérienne. La voie aérienne reste minoritaire mais persistante. Des réseaux de falsification de documents permettent aux migrants de voyager avec de faux papiers, parfois obtenus en Turquie ou en Grèce. La fraude aux transits, notamment à l'aéroport de Roissy, est également courante, où certains migrants, après avoir déchiré leurs papiers, demandent l'asile sous de fausses identités.
Les routes migratoires : vers l'Europe et la France
Cependant, les routes les plus utilisées restent celles par voie terrestre et maritime. De nombreux migrants transitent par les Balkans, la Libye ou la Tunisie pour atteindre la France ou le Royaume-Uni. La route via les îles Canaries et l'Espagne connaît une recrudescence, avec un afflux de migrants venus principalement d'Afrique subsaharienne. En outre, la Guyane est devenue un point de passage vers les États-Unis pour certains migrants en provenance d'Inde, du Pakistan ou du Sénégal. Mayotte, quant à elle, continue d’être un point d'entrée majeur en France.
Les passeurs exploitent également les failles du système en outre-mer, notamment en Guyane et à Mayotte, pour faire entrer des migrants en Europe. En 2024, plus de 600 traversées en « small boats » ont permis à plus de 36 000 migrants d'atteindre les côtes britanniques.
Les autorités multiplient les arrestations, mais les réseaux criminels restent résilients. Selon les informations du Figaro, l’Oltim a démantelé 269 filières, dont certaines étaient spécialisées dans l’exploitation des clandestins, notamment dans le BTP, l'agriculture et l’hôtellerie-restauration. Les fraudes aux visas saisonniers se sont également intensifiées, avec des milliers de cas de migrants qui arrivent sous couvert de visas temporaires, mais qui restent illégalement sur le territoire.
À lire aussi : Immigration : 4,3 millions de titres de séjour en cours de validité en France, un record historique
3 commentaires
vert10
Pour avoir été navigant sur des vols commerciaux. La police des frontières systématiquement à la porte de l'avion contrôle les passeports des étrangers , en provenance des vols sensibles. Asie , moyen Orient etc. Cela permet de refouler les passagers ayant des passeports faux ou des visas falsifiés ou ayant détruits leurs passeports dans l'avion . On les renvoie au frais de la compagnie aérienne à la destination d'origine.
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La lutte passe d'abord par sévir contre les patrons qui emploie des clandestins. La taule ferme et l'expulsion des patrons etrangers , et la fermeture des commerces qui embauchent des clandestins . La lutte contre la fraude et l'usupation d'identité . D'abord des titres de séjour biométrique qui comprend l'indication de l'employeur , afin d'éviter les titres de séjour qui se prêtent entre compatriotes. Le changement d'employeur étant avalisée par la préfecture et donne lieu à une nouvelle carte de séjour avec le nouveau employeur. Un employeur ne pourra pas dire qu'il ne savait pas que son ouvrier est sans papier .
Signaler un abusIrrefragable
En plus de la taule ferme et de l'expulsion des patrons étrangers,il faudra procéder à une saisie de la totalité des biens et des avoirs.
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