François Ruffin étrille l'optimisme des Insoumis après l'échec de Louis Boyard à Villeneuve-Saint-Georges

Après l'échec de Louis Boyard aux élections municipales de Villeneuve-Saint-Georges, certains membres de La France insoumise ont exprimé un optimisme surprenant. Une attitude qui a vivement été raillée par François Ruffin, ancien membre du mouvement, sur les réseaux sociaux.

Le 2 février, Louis Boyard a essuyé une défaite cinglante à Villeneuve-Saint-Georges, où il a récolté 39 % des voix, loin derrière la candidate des Républicains qui a remporté la mairie avec 49 %. Malgré cette lourde défaite, plusieurs personnalités de La France insoumise ont salué le résultat, qualifiant le score de Boyard de « victoire ». Jean-Luc Mélenchon, par exemple, a évoqué un « acquis » pour les prochaines élections municipales, insistant sur le potentiel du mouvement pour l'avenir.

Cette attitude de suffisance a choqué François Ruffin, qui n'a pas manqué de commenter ironiquement cette position sur le réseau social X. Faisant référence à 1984 de George Orwell, il a écrit : « La défaite est une victoire. Le recul est une progression. La division est une force. » François Ruffin, qui a quitté La France insoumise, semble dénoncer un détournement de la réalité et une tentative de se réjouir de l’échec.

L’élection de Villeneuve-Saint-Georges était perçue comme un test crucial pour La France insoumise, qui espérait décrocher son premier siège de maire. Le résultat, bien que médiatisé, a toutefois montré que LFI n’a pas réussi à mobiliser suffisamment d’électeurs face à la droite. Le retrait de la liste d’union de gauche au second tour, favorisant ainsi une triangulaire favorable à la gauche, a été étrillé par Jean-Luc Mélenchon. Il a évoqué, de manière trompeuse, une prétendue unité de ses adversaires, alors que plusieurs candidats de droite, Kristell Niasme (LR) et Philippe Gaudin (divers droite), étaient également en lice.

Louis Boyard, quant à lui, a exprimé une forme de satisfaction face à son score. « Seuls contre tous, LFI a rassemblé 38 % des voix », a-t-il déclaré. Il explique que sa performance, dans un « contexte défavorable », représente un signe d’espoir pour de futures élections. L'insoumis considère cette débâcle comme un premier pas, malgré la défaite.

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