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À la veille de l’investiture de Trump, Keir Starmer célèbre « les fondations inébranlables » entre le Royaume-uni et les États-Unis
Ce dimanche 19 janvier, à la veille de l’investiture de Donald Trump, le premier ministre britannique Keir Starmer a adressé ses « plus chaleureuses félicitations » au président élu des États-Unis. Dans un communiqué, le Premier ministre britannique a salué les « fondations inébranlables » de l’alliance « historique » entre les deux nations.
« Ensemble, nos pays doivent relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés et porter notre partenariat à un niveau supérieur, axé sur des opportunités communes de croissance », a-t-il notamment déclaré.
Une relation ambigüe avec Donald Trump
Bien qu’à la tête d’un gouvernement travailliste traditionnellement proche des démocrates américains, Keir Starmer s’efforce de bâtir un lien avec le nouveau président républicain. Depuis son arrivée à Downing Street en juillet dernier, il s'efforce de tourner la page des critiques acerbes qui, lors du premier mandat de Donald Trump, s'étaient élevées parmi certains membres de son propre parti.
Ce rapprochement se heurte toutefois aux assauts répétés d’Elon Musk, le milliardaire devenu un franc-tireur à l’encontre de Keir Starmer, en particulier sur l'affaire des grooming gangs. Mais malgré ces tensions, le Premier ministre britannique mise sur les « liens historiques et l’affection de longue date » entre le président américain et le Royaume-Uni, rappelant également que la mère de Donald Trump était originaire d’Écosse.
Des ambitions commerciales relancées
Londres entrevoit dans ce nouveau mandat présidentiel une occasion précieuse de raviver les discussions autour d’un accord commercial avec Washington. Dans des entretiens accordés cette semaine au Financial Times et à Politico, Keir Starmer a souligné avoir fait part à Donald Trump de sa ferme volonté de renforcer les liens économiques entre les deux rives de l’Atlantique.
Pourtant, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’accompagne d’un flot de questions, notamment sur l’avenir du soutien occidental à l’Ukraine. Le président américain, fidèle à son style abrupt, a récemment annoncé son intention d’accélérer la fin de la guerre contre la Russie, une posture qui ne manque pas d’inquiéter ses alliés européens, Londres en tête.
Dans un communiqué empreint de symboles et d’histoire, Keir Starmer a rappelé que le Royaume-Uni et les États-Unis ont toujours « défendu ensemble le monde contre la tyrannie ». En adressant ses félicitations à Donald Trump, le Premier ministre britannique marque une volonté : celle de maintenir son pays dans le cercle étroit des partenaires privilégiés de Washington.
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