Immigration
Selon plusieurs études, les migrants seraient plus sujets aux troubles mentaux
Comme pour le meurtre de Lola, l’attaque de la gare de Lyon par Sagou Gouno Kassogue a été justifiée par les autorités par des troubles mentaux, version mise à mal par les nombreuses vidéos anti-France tournées par l’assaillant. Pourtant, si la version des autorités permet de minimiser quelque peu la gravité des faits et la responsabilité de l’auteur de l’acte, le problème de la santé mentale dans l’immigration laisse à réfléchir quant à la nécessité d’accueillir 500 000 personnes par an, entre autres problèmes.
Plus d’un immigré sur trois sujet à des troubles mentaux
Une étude conduite par Alain Sebille, Fanny Thomas et Dominique Januel, chercheurs en psychiatrie, tire ainsi comme conclusion : « Nos résultats révèlent que 35,91 % des personnes migrantes de notre échantillon déclarent avoir eu l’expérience d’un trouble psychique dont 67,50 % de femmes. Parmi elles, 14,67 % rapportaient souffrir de phobies, 14,54 % d’accès de panique, 9,37 % d’épisode maniaque, 8,34 % de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie) et 6,37 % d’état de stress post-traumatique. De plus, 4,97 % des personnes déclaraient avoir déjà eu des états dépressifs/idéations suicidaires, 0,83 % avaient déjà tenté de se suicider et 0,77% rapportaient avoir déjà expérimenté des hallucinations auditives ou visuelles ».
Les chiffres clairement établis pour les migrants, il faut les comparer avec les chiffres des Français : 20 % d’entre eux déclarent avoir eu l’expérience d’un trouble psychique, soit largement moins que les migrants, presque deux fois mois. De plus, la bipolarité et la psychose sont cinq fois plus présents chez les réfugiés et les troubles de stress post-traumatique sont dix-huit fois plus présents.
À ce sujet, Xavier Briffaut, chercheur au CNRS, avait notamment déclaré à nos confrères d’Atlantico que « il existe une prévalence plus élevée de troubles mentaux courants chez les personnes en situation de migration ou de demande d'asile par rapport à la population générale ». Aucune ambiguïté sur ce cas, donc.
Des conséquences sécuritaires ?
Toujours selon Xavier Briffaut, si on ne peut attribuer selon lui un nombre important de faits-divers aux migrants : « Quand vous avez de tels volumes de flux migratoires échappant à tout contrôle, il est inévitable selon les lois de la probabilité que cela favorise statistiquement l’arrivée de déments ou de personnages violents, même ultra-minoritaires. D’ailleurs, le déracinement, la perte des repères familiaux ou traditionnels peut favoriser dans certains cas l’anomie ou des comportements violents voire l’extrême violence ».
Ainsi, généralement, la condition psychiatrique des migrants est bien entendu conditionnée par les lois naturelles et sociales (plus faible prévalence chez les riches), mais est rendue largement pire par trois facteurs principaux : la violence qui règne dans ces pays et qui peut engendrer des troubles post-traumatiques, l’absence de soins psychiatriques dans les pays d’origine (500 psychiatres au Pakistan, soit autant que sur la rive gauche de Paris), et la migration en elle-même – notamment par le choc culturel, la traversée des continents et l’expérience du déracinement. Autre conséquence de la migration, la pauvreté et la vie sans domicile fixe, alors que les personnes à la rues souffrent dix fois plus de troubles de la personnalité, entre autres.
Par ailleurs, l’impact économique de la santé mentale des migrants est tout sauf négligeable. Alors qu’ils sont surreprésentés dans les maladies mentales et de plus en plus nombreux, le coût sur les finances publiques s’en fait sentir : aujourd’hui, les premières maladies pesant dans le budget de l’Assurance maladie sont les maladies mentales, avec 23,3 milliards d’euros en 2020. Elles sont ainsi devant les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Ainsi, les étrangers représentent désormais l’essentiel des malades mentaux précaires aux EMPP parisiennes : soit 80 % des 4 000 bénéficiaires.
À lire aussi : Gunnar Beck, eurodéputé AfD : l’immigration et l’UE vus d’Allemagne
2 commentaires
vert10
Parlez aussi des tares génétiques dues aux mariages consanguins entre cousins Entre 40 % en Algérie et 60 % au Pakistan et Afghanistan
Signaler un abusSylvain
A voir aussi la vidéo traitant du sujet sur la chaine Youtube de Nicolas Faure (Sunrise) : wqIOP9vtrPA - Islamisme : des populations plus « déséquilibrées » que d'autres ? Ca serait intéressant de l'interviewer sur le fauteuil rouge, ce genre de question impliquant le tabou de la biologie est un sujet qu'il maitrise bien
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