Société
[PORTRAIT] Abdourahamane Ridouane, imam salafiste avec la bénédiction de LFI
Le président de la mosquée de Pessac (Gironde) est au cœur d’un bras de fer entre justice et administration pour l’expulser vers le Niger, en raison de ses propos violemment antisémites. Il est soutenu par l’extrême gauche, dont des élus et candidats LFI. Portrait.
Ce lundi 13 janvier, l’islamosphère est en ébullition. En effet, ce jour-là, le président de la mosquée de Pessac (Gironde), Abdourahamane Ridouane, doit être jugé devant le tribunal de Meaux (Seine-et-Marne) pour « apologie du terrorisme ». Un certain nombre d’acteurs de l’islamogauchisme se mobilisent pour apporter leur soutien à Abdourahamane Ridouane. L’homme est ainsi longuement interwievé par la chaine YouTube du média décolonial Paroles d’Honneur le 5 janvier, ou le Nigérien âgé de 59 ans est présenté comme étant « menacé d’expulsion pour son combat contre l’islamophobie et son soutient (sic) à la Palestine ».
Abdourahamane Ridouane, salafiste décomplexé
De fait, Abdourahamane Ridouane ne cache guère ses opinions islamistes et antisionistes, voire antisémites. Le président de la mosquée Al-Farouk de Pessac, en périphérie de Bordeaux, doit ainsi répondre devant la justice meldoise de plusieurs propos controversés tenus sur les réseaux sociaux. Quelques jours après les attentats du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Abdourahamane Ridouane publie sur son profil Facebook un dessin qui mettait notamment en regard un soldat ukrainien armé, face à un char russe, avec le sous-titre « auto-défense » et un Palestinien face à un char israélien, avec le sous-titre « terrorisme ». L’auteur du post qualifiait aussi le groupe terroriste islamiste Hamas de « mouvement de résistance ». L’homme est aussi visé pour des propos jugés antisémites incitant, d’après les autorités, à la commission d’actes terroristes. En outre, il lui est reproché d’accuser la France de « pratiquer une islamophobie d’État ». Pour cela, il est donc poursuivi pour « apologie du terrorisme ».
En mars 2022, les autorités administratives avaient fait fermer la mosquée de Pessac pour six mois. Selon la préfecture, le Rassemblement des musulmans de Pessac – le nom de l’association gérant la mosquée et d
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