Société
Apologie du terrorisme : Bruno Retailleau annonce l’arrestation et la condamnation d'un nouvel influenceur algérien, Mahdi B
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé ce jeudi 16 janvier l’arrestation et la condamnation de l’influenceur algérien Mahdi B., accusé d’apologie du terrorisme.
Dans un message publié sur le réseau social X, Bruno Retailleau a déclaré : « Le 9 janvier, la SDPJ du 93 a été saisie pour des faits d’apologie du terrorisme commis sur les réseaux sociaux suite à un signalement de la plateforme Pharos ». Le ministre a expliqué que Mahdi B., dans une vidéo diffusée en langue arabe, s’était vanté de vouloir commettre des « actions violentes sur le sol français ».
Ce dernier a été interpellé, condamné et incarcéré en un temps record. En concluant par « ne rien laisser passer », le ministre a voulu envoyer un message limpide sur la détermination des autorités françaises à lutter contre toute forme de menace terroriste.
Des relations franco-algériennes déjà fragiles
L'affaire survient dans un climat diplomatique déjà tendu entre Paris et Alger. Plusieurs dossiers sensibles pèsent sur les relations bilatérales, notamment celui du Sahara occidental et l’emprisonnement de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis novembre 2024. Ces épisodes renforcent l’image d’une relation conflictuelle, à mille lieues des tentatives de réconciliation souvent mises en avant par les deux gouvernements.
L’affaire Mahdi B. n’est pas isolée. Depuis le début de l’année, plusieurs influenceurs algériens, ainsi qu’une Franco-Algérienne, ont été visés par des procédures en France pour des propos haineux. Un autre cas avait déjà attiré l’attention : celui de « Doualemn », un influenceur de 59 ans, arrêté à Montpellier après une vidéo controversée sur TikTok. Expulsé vers l’Algérie puis renvoyé en France dans la même journée, cet incident avait suscité la colère de Bruno Retailleau, qui y avait vu une tentative d’« humilier la France ».
En réaction, Alger avait fermement rejeté ces accusations, les qualifiant de « campagne de désinformation » orchestrée par Paris.
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