International
Crise migratoire à New York : la fin de l’accueil sans condition ?
Face à un afflux massif de migrants et à des finances municipales sous tension, New York, longtemps symbole d’accueil et de solidarité, opère un virage radical.
New York, longtemps perçue comme une ville-refuge pour les migrants du monde entier, modifie profondément son approche. Confrontée à une saturation de ses infrastructures d’accueil et à des contraintes budgétaires grandissantes, la ville adopte des mesures inédites, marquant un tournant dans sa tradition humanitaire.
Une pression migratoire record
Depuis le printemps 2022, New York a accueilli plus de 250 000 migrants, principalement originaires d’Amérique centrale, du Mexique et d’Afrique, selon l’administration municipale citée par Associated Press. La ville a été confrontée à un pic de près de 70 000 migrants dans son système d’hébergement temporaire en janvier 2023, avant que ce nombre ne baisse à environ 55 000, fin 2024. Pour gérer cet afflux sans précédent, des abris temporaires ont été installés dans des lieux souvent inadaptés, comme des entrepôts isolés ou des hôtels transformés en centres d’accueil. Cependant, le ralentissement des arrivées depuis l’été 2023, en partie grâce à de nouvelles restrictions sur l’asile imposées par le président Joe Biden, a conduit la ville à réduire progressivement son système d’hébergement.
Bombshell Report: New York City is renting the Roosevelt Hotel which is owned by the country of Pakistan for $220M with tax payer funds to house illegal migrants. pic.twitter.com/qQtqe7xDYA
— TaraBull (@TaraBull808) December 1, 2024
Symbole de cette gestion d’urgence, le Roosevelt Hotel, situé en plein cœur d
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