La « marraine » du trafic de stupéfiants d'Amsterdam extradée par la Colombie

Le monde criminel international a récemment été secoué par l'extradition d'un des visages du trafic de drogues en Europe. La Colombie a remis, le 16 janvier 2025, à la justice néerlandaise une femme surnommée la « marraine d'Amsterdam », accusée d'avoir orchestré des réseaux de trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud et l'Europe.

La suspecte, une femme de 48 ans, née en Colombie mais de nationalité néerlandaise, est décrite par les enquêteurs comme étant l'une des figures de proue du trafic de stupéfiants en Europe. Elle a été arrêtée en Colombie en janvier 2024, après plusieurs mois de traque internationale. Connue dans le milieu criminel sous le surnom de « marraine d'Amsterdam », elle est suspectée d'avoir joué un rôle central dans l'importation de grandes quantités de cocaïne, notamment un envoi de 230 kilos interceptés en Espagne en 2020.

Le parquet néerlandais a souligné la complexité de l'enquête qui a permis d'identifier la suspecte. Grâce à des échanges internationaux et à l'interception de messages sur l'application de messagerie cryptée Sky ECC, les autorités néerlandaises ont pu retracer ses mouvements et démanteler une partie de son réseau. Ce travail en coopération avec la Colombie et l'Espagne a abouti à une série de perquisitions en 2024, où plus de 30 armes à feu, un lance-roquettes, ainsi que des quantités considérables de drogue et d'argent ont été saisis.

Le rôle de la « marraine d'Amsterdam » ne se limitait pas à la gestion de petites transactions locales. Selon les autorités néerlandaises, elle était directement impliquée dans l'importation de cocaïne depuis l'Amérique du Sud vers l'Europe. Son réseau aurait facilité l'acheminement de milliers de kilos de drogue, en passant par des ports en Espagne avant de distribuer les produits à travers les Pays-Bas, point névralgique du trafic de stupéfiants.

La Colombie, pays d'origine de la suspecte, est depuis des années un centre majeur de production de cocaïne, alimentant un marché mondial de plus en plus internationalisé. Les Pays-Bas, en particulier Rotterdam, jouent un rôle crucial dans cette dynamique en raison de leur position géographique stratégique et de leur port, l'un des plus grands d'Europe.

Le rôle de la « marraine d'Amsterdam » ne se limitait pas à la gestion de petites transactions locales. Selon les autorités néerlandaises, elle était directement impliquée dans l'importation de cocaïne depuis l'Amérique du Sud vers l'Europe. Son réseau aurait facilité l'acheminement de milliers de kilos de drogue, en passant par des ports en Espagne avant de distribuer les produits à travers les Pays-Bas, point névralgique du trafic de stupéfiants.

La Colombie, pays d'origine de la suspecte, est depuis des années un centre majeur de production de cocaïne. Les Pays-Bas, en particulier Rotterdam, jouent un rôle crucial dans cette dynamique en raison de leur position géographique stratégique et de leur port, l'un des plus grands d'Europe.

L'extradition de cette « marraine » d'Amsterdam montre les défis titanesques auxquels se heurtent les autorités dans leur lutte contre le fléau mondial du trafic de stupéfiants.

Passée sous la coupe des autorités néerlandaises, la suspecte devra désormais rendre des comptes devant la justice. Si son extradition représente un coup porté au cœur du crime organisé, les enquêteurs savent que ces réseaux ne fonctionnent jamais en vase clos. L’investigation continue avec l’ambition de démanteler l’ensemble de ce système tentaculaire, dont les ramifications s’étendent bien au-delà des Pays-Bas pour englober une large partie de l’Europe. Cette opération envoie un message sans équivoque : la bataille contre les cartels est loin d’être achevée.

À lire aussi : Investiture de Donald Trump : une délégation du Rassemblement National présente à Washington