Immigration
Le gymnase Léon Mottot occupé par des migrants
![Le gymnase Léon Mottot occupé par des migrants Le gymnase Léon Mottot occupé par des migrants](https://cdn.frontieresmedia.fr/prod/212/conversions/photo1697712213-e1697714156132-large.jpeg)
Sur le site internet du gymnase Léon Mottot, à Paris, dans le 12ᵉ arrondissement, la mairie de Paris a écrit dans l'introduction : « L'accès des gymnases est réservé aux clubs et associations, nous les invitons à se faire connaître via Paris Asso. »
Le gymnase Léon Mottot n'a pourtant pas communiqué sur l'hébergement de migrants dans son enceinte, annulant de facto les activités sportives organisées par les associations et privant donc les adhérents de leurs séances alors que leurs cotisations ont été payées.
Pour Livre Noir, nous nous sommes rendus sur place afin de collecter des informations complémentaires sur le sujet.
« Tous les cours de boxe sont annulés, car nous aidons les migrants sur place ! »
Un membre du personnel du gymnase nous a accueillis à l'entrée du bâtiment mercredi 18 octobre 2023 aux alentours de 19 heures. Nous prétendions, avec un autre journaliste de Livre Noir, être intéressés par les cours de boxe dispensées dans ce gymnase. Ce dernier nous a dit que la mairie de Paris logeait elle-même des migrants dans le gymnase Léon Mottot dans le 12ᵉ arrondissement. Les cours de boxe sont donc annulés, jusqu'à quand ? Personne ne semble le savoir.
L'organisation de l'hébergement est gérée par une association, dont on ne connaît guère le nom. Via des sources proches du sujet, nous avons appris qu'il s'agirait de la très active association France terre d'asile, œuvrant sans relâche pour un accueil inconditionnel des migrants en France.
Des migrants majoritairement africains
Nous avons essayé, tant bien que mal, de prendre quelques photographies des migrants hébergés dans ce gymnase. Néanmoins, le site est surveillé par le personnel et une mission Vigipirate se trouvait à deux pas du gymnase.
Nous n'avons pas pu entrer dans les locaux du gymnase, ce dernier étant réservé exclusivement aux migrants en ce moment. L'entrée des migrants se fait sûrement par une porte dérobée, à l'abri des regards.
Nous avons pu enregistrer notre conversation avec le responsable de l'accueil du gymnase, nous vous invitons fortement à écouter cette dernière.
🚨 EXCLUSIVITÉ LIVRE NOIR
👉 @quentinponzz et @PLQuiviger se sont rendus au gymnase Léon Mottot (Paris 12ème), où la structure est actuellement occupée par des migrants et ce avec la complicité de la mairie de Paris. Les adhérents ne peuvent plus se rendre à leur cours. pic.twitter.com/Xiq7Js0UUy
— Livre Noir (@Livrenoirmedia) October 19, 2023
Le brouhaha du réfectoire résonnait jusque dans la rue où nous étions postés. Les migrants que nous avons aperçus seraient majoritairement issus d'Afrique. Est-ce que l'invasion migratoire de Lampedusa s'est déjà déversée dans Paris ?
D'après les informations de nos confrères du Figaro, de nombreux migrants qui ont débarqué illégalement à Lampedusa, à partir du mercredi 13 septembre 2023, se trouvent déjà dans les rues de la capitale. Gérald Darmanin avait pourtant déclaré que « la France n'accueillera pas de migrants présents à Lampedusa. »
« J'ai été informé seulement quatre jours avant la fermeture de ma salle de boxe ! »
Nous nous sommes entretenus avec le professeur de boxe du gymnase Léon Mottot qui s'est vu être exclu de sa propre infrastructure le temps de l'hébergement des migrants, il nous a confirmé la situation. Au sujet des personnes hébergées, le professeur nous a parlé « d'enfants migrants. » Cette occupation rend la dispense de ses cours de boxe impossible. Ce professeur est bénévole au sein du gymnase Léon Mottot. Aucune information complémentaire ne lui a été transmise.
Ce même professeur de boxe aurait été mis au courant de cette situation seulement quatre jours avant la fermeture du complexe sportif. Le professeur tient donc à maintenir ses cours, qui ont désormais lieu en extérieur vers le bois de Vincennes. Il nous a également confié que la salle de boxe qu'il utilisait n'est pas occupée dans sa totalité par les migrants, mais rendue inaccessible pour des « mesures d'hygiène » selon les responsables du lieu.
À lire aussi : Invasion migratoire : Erik Tegnér est à Lampedusa
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