Immigration
Immigration en France : le poids du Maghreb et l'explosion des flux migratoires
L’immigration en France est aujourd’hui marquée par une forte augmentation des flux et une domination des ressortissants maghrébins dans les nouvelles arrivées. Avec 40 % des immigrés venant d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, cette région reste la principale source migratoire du pays.
Une immigration toujours plus importante
Les chiffres du ministère de l’Intérieur confirment une augmentation continue de l’immigration en France :
- 320 000 immigrés légaux sont arrivés en 2023, contre 120 000 au début des années 2000 (+170 % en 25 ans).
- L’immigration de travail est minimale, représentant seulement 14 % des titres de séjour accordés ces cinq dernières années.
- L’immigration familiale reste la principale porte d’entrée, représentant 30,1 % des titres accordés en 2023.
En parallèle, les demandes d’asile ont explosé avec 146 000 requêtes en 2023, soit deux fois plus qu’il y a 10 ans. Pourtant, 60 % des demandes sont rejetées, mais leur exécution reste problématique : 1 million d’OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) n’ont pas été appliquées depuis 2012.
Le poids croissant du Maghreb
Les immigrés venant du Maghreb sont les plus nombreux en France. En 2023 :
- 646 462 Algériens (+3 %)
- 603 482 Marocains (+2,7 %)
- 289 942 Tunisiens (+5,2 %)
D'après les informations du Point, ils représentent près de 40 % des détenteurs de titres de séjour et restent majoritaires dans les demandes de visas (241 544 Marocains, 209 708 Algériens, 87 850 Tunisiens). L’accord franco-algérien de 1968 joue aussi un rôle particulier : il a permis d’accorder 31 439 certificats de résidence à des Algériens en 2023 (+22,8 %), leur offrant un statut privilégié en comparaison aux autres nationalités.
Un rejet croissant dans l’opinion publique
Les Français expriment de plus en plus leur inquiétude face à ces évolutions :
- 65 % estiment qu’il y a trop d’étrangers en France.
- 67 % préfèreraient une immigration choisie en fonction des besoins économiques.
- 55 % souhaitent la fin du regroupement familial.
L’immigration est aussi un facteur démographique majeur : 80 % des immigrés arrivés ces dernières années souhaitent rester en France et devenir Français. En 10 ans, le solde migratoire net a dépassé 1 million d’immigrés, soit l’équivalent des populations de Lyon et Toulouse réunies.
Face à cette réalité, le débat politique se durcit. François Bayrou, en parlant d’un « sentiment de submersion migratoire », a relancé une polémique qui divise profondément le pays. De leur côté, Jordan Bardella et le RN réclament l'organisation d'un référendum sur l'immigration. Pendant ce temps, les pays du Maghreb, eux, restent absents du débat, leurs gouvernements étant plus préoccupés par leurs propres tensions diplomatiques et économiques.
3 commentaires
vert10
Une immigration bas de gamme de peuplement. La solution est la suppression du droit du sol. Et une immigration temporaire de travail visa et contrat de travail. Il faut sécuriser les titres de séjour , et faire la guerre aux patrons et employeurs qui embauchent des clandestins. La taule ferme pour ces patrons véreux et voir la fermeture administrative de leurs boutiques. Et si le patron est étranger, l'expluser .
Signaler un abusIrrefragable
La solution comporte effectivement la suppression du droit du sol,mais aussi l'arrêt du regroupement familial,ainsi que la déchéance de nationalité et la remigration de centaines de milliers/millions de boulets/bombes à retardement, importés du tiers monde.
Signaler un abusflo.diaine@orange.fr
REMIGRATION, immigration au compte goutte et sélectionnée selon les besoins du pays, arrêt de droit du sol... par pitié !
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