Politique
[Exclu LN] L’élection des jeunes LR fixée au 26 novembre prochain
Les campagnes des Jeunes LR ont toujours révélé leur flot de surprises, faites de violence, de coups bas et d’ambition. Ces dernières semaines, beaucoup s’interrogeaient sur la prochaine élection : aucune date n’était fixée. Une chose était certaine, il fallait l’organiser avant les élections européennes. Selon nos informations, c’est chose faite : ce moment clé aura lieu le dimanche 26 novembre, avec le reste des élections de fédération. La nouvelle n’a pas encore été annoncée, mais la direction du parti a pris sa décision.
Désormais, la course est lancée.
De nouvelles têtes émergent
Toute juste diplômée du baccalauréat, Raphaëlle Rosa n’est, à 19 ans, étonnamment pas novice en politique. Elle détient d’ailleurs son petit record : celui de plus jeune candidate aux législatives en 2022. Alors qu’elle avait déjà envisagé d’être sur la liste de Guilhem Carayon, elle a finalement choisi de monter la sienne, selon des sources sûres.
Valentin Rouffiac, candidat par le passé, pourrait lui aussi se représenter. Élu du XVe arrondissement de Paris et responsable de la fédération des jeunes Parisiens, soutien affiché d’Aurélien Pradié, il pourrait bien se lancer lui aussi pour défier le grand favori, Guilhem Carayon.
Carayon candidat à sa propre succession
Ce dernier, pressenti pour une place éligible aux élections européennes, va en effet très certainement se représenter, avec une annonce le 30 septembre lors du campus de rentrée des jeunes LR où sont annoncés 1 000 jeunes. Il compte bien présenter cette rentrée comme un véritable tour de force, avec la présence de nombreux ténors qui devraient naturellement le soutenir, parmi lesquels Laurent Wauquiez, qui pourrait bien, pour la première fois depuis longtemps, sortir du silence.
Selon nos informations, du renouvellement est prévu sur sa liste avec un nouveau secrétaire général, Dénommé Pierre Vitali, qui n’est autre que l’actuel responsable des Jeunes avec Retailleau.
Il remplacera ainsi Théo Michel, décrit comme désinvesti de ses fonctions depuis plusieurs mois. En effet, à l’arrivée d’Eric Ciotti comme patron des LR, Guilhem Carayon avait été nommé vice-président, et Théo Michel aurait été déçu de n’avoir aucun poste. Qu’il a finalement obtenu plus tard, mais avec quelques pots cassés derrière.
Une chose est certaine : la course ne va pas tarder à se lancer, et nous réserve sans doute des surprises.
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