Emmanuel Macron a reçu les familles d'otages des massacres du 7 octobre

Un an après le massacre du 7 octobre, la France est toujours dans la tourmente. À ce jour, une centaine de personnes sont encore retenues otages par le Hamas, dont deux Français. Pour rappel, cet assaut de l’organisation terroriste avait entraîné il y a un an jour pour jour la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, dont 43 ressortissants français.

Deux otages français toujours retenus

Il s’appellent Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi. Deux pères de famille franco-israéliens, deux vies à la merci de la barbarie des terroristes du Hamas. Ofer, menuisier et père de quatre enfants, a été enlevé dans le kibboutz de Nir Oz, ce coin de terre israélien particulièrement ravagé par les attaques. Ohad, son voisin, a subi le même sort, blessé par balle lors d’une fusillade avant d’être capturé. Si son fils de 12 ans, Eitan, a pu retrouver la liberté en novembre dernier grâce à un accord de cessez-le-feu, Ohad reste toujours captif, comme tant d’autres.

Emmanuel Macron a déclenché un malaise diplomatique 

Au total, 97 personnes demeurent entre les mains du Hamas. Ce matin, Emmanuel Macron a accueilli à l’Élysée certains de leurs proches, quelques heures après avoir déclenché un malaise diplomatique d'ampleur. En effet, il a  déclaré qu'il fallait « cesser de livrer des armes à Israël ». Pour mémoire, le président de la République était aussi absent des commémorations contre l'antisémitisme à l'automne dernier.

Une prise de position qui n’a pas manqué de susciter la colère du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Ce dernier, furieux, a dénoncé une trahison : « Honte à eux », a-t-il lancé, s’adressant à Emmanuel Macron ainsi qu’aux autres dirigeants occidentaux qui prônent un embargo.

Ce message, pour le moins surprenant, est cependant assumé par l'Élysée, qui réaffirme, au même moment, l'engagement indéfectible de la France en faveur de la sécurité d'Israël. En parallèle, le chef de l'exécutif a demandé à Jean-Noël Barrot, son ministre des Affaires étrangères, de faire une tournée dans la région pour renouer le dialogue.

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