Société
Cambriolages de pharmacies à Nantes : un groupe d'adolescents interpellé
Le mois de janvier a été marqué par une série de cambriolages qui a secoué les pharmacies de l’agglomération nantaise. Au total, seize officines ont été ciblées par des adolescents, qui auraient dérobé un butin estimé à 6000 euros.
Tout a débuté le 11 janvier avec la première attaque contre des pharmacies à Nantes et dans sa banlieue. Ces cambriolages, commis par des d'adolescents, ont fait naître des inquiétudes parmi les professionnels du secteur. Les jeunes délinquants, âgés de 13 à 19 ans, ont principalement ciblé les fonds de caisse des pharmacies de garde. Parmi eux, certains étaient déjà bien connus des services de police. Le plus jeune des cambrioleurs avait été arrêté l’année précédente à l’âge de 12 ans pour des vols de matériel informatique.
Les premières arrestations ont eu lieu entre le 15 et le 17 janvier, lorsque deux groupes de trois jeunes ont été interpellés en flagrant délit. Cependant, les cambriolages n’ont pas cessé pour autant. Après une brève pause, la série a repris avec force le week-end du 25 et 26 janvier, avec quatre nouvelles pharmacies attaquées en moins de 48 heures.
Une recrudescence de la délinquance et des arrestations en série
Le 28 janvier, la brigade anticriminalité (BAC) a de nouveau mis fin à un cambriolage en cours dans une pharmacie de Rezé, au sud de Nantes. À leur grande surprise, les policiers ont découvert que les deux jeunes cambrioleurs étaient déjà impliqués dans l’affaire et avaient été placés en garde à vue quelques jours plus tôt. Les adolescents, âgés de 13 et 17 ans, ont été de nouveau arrêtés et placés en garde à vue. Un téléphone portable retrouvé sur l'un d'eux contenait une liste de pharmacies ciblées. Le plus âgé des deux jeunes avait d’ailleurs déjà été placé dans un centre éducatif fermé après avoir été impliqué dans plusieurs affaires de vols en 2023 et 2024.
Le bilan financier de cette série de cambriolages s'élève à 6000 euros, mais les préjudices matériels sont également considérables. Certaines pharmacies avaient jusqu’à 2000 euros dans leur caisse, tandis que d’autres n’ont perdu que quelques dizaines d'euros. Toutefois, aucun produit médical n’a été volé durant cette vague de délinquance.
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