Politique
Yaël Braun-Pivet se dit « gênée » face aux propos de François Bayrou sur le « sentiment de submersion » migratoire
Ce lundi 27 janvier, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé son désaccord avec les propos de François Bayrou, qui a évoqué un « sentiment de submersion » migratoire en France. Selon elle, ces déclarations, faites par le Premier ministre sur LCI, ne correspondent en rien à sa propre vision du sujet de l'immigration.
Sur BFMTV/RMC, elle a déclaré qu'elle « n'aurait jamais tenu ces propos », soulignant que de tels mots la « gênent profondément ». Elle a également insisté sur l'histoire et la culture de la France, un pays qui aurait toujours accueilli une certaine forme d'immigration : « On parle d'hommes et de femmes, on parle de notre pays, la France, qui, de par son histoire, de par sa géographie, de par sa culture, a toujours accueilli et s'est construite avec cette tradition-là ».
François Bayrou : un « sentiment de submersion » migratoire
Lundi soir, François Bayrou a exprimé sur LCI son inquiétude face à un phénomène qu'il qualifie de « sentiment de submersion » en matière d'immigration. Le Premier ministre a estimé que si les apports étrangers étaient globalement positifs, il existait néanmoins un seuil au-delà duquel ces apports pouvaient entraîner un rejet de la culture et des modes de vie français. Selon Bayrou, la France approcherait ce seuil, d'où son appel à « réguler l'immigration » et à être « ferme sur nos valeurs et nos exigences d'intégration ».
En réponse aux propos légitimes de François Bayrou, Yaël Braun-Pivet a réaffirmé, pour rappeler son insipidité conventionnelle et consensuelle, sa position sur le sujet. Si elle reconnaît la nécessité de réguler l'immigration, elle rejette fermement l’idée de « submersion ». « Évidemment qu'il faut réguler l'immigration, évidemment qu'il faut être très ferme sur nos valeurs, sur les conditions et nos exigences d'intégration », a-t-elle déclaré, tout en ajoutant qu’un tel discours ne correspondait pas à la philosophie de la France : « Mais je n'utilise pas ces mots et je ne les utiliserai jamais parce que je crois que c'est contraire à ce que nous sommes profondément. »
Pour la présidente de l'Assemblée, la question migratoire doit être abordée sous un angle plus large que celui du seul ministère de l’Intérieur. « Il faut regarder le sujet migratoire en face. Mais moi ce que je souhaiterais, c'est que l'on arrête de le regarder uniquement par le prisme du ministère de l'Intérieur », a-t-elle conclu.
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2 commentaires
vert10
La pauvre....Qu'elle aille vivre dans des cites a forte immigration. Le problème ce sont ces bobos parisiens complètement déconnectés . De plus elle ne sait pas qu'est un fds. Curieusement une minute de silence a l'assemblée pour le délinquant nael franco algérien. Mais pour elias juif pas de minute de silence
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Le coût de l'immigration est un sujet tabou. Quand Madame braun refuse de voir certaines vérités
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