Tribunes
[Tribune] Guillaume Peltier : « L’élite française finance le remplacement de son propre peuple »
« Submersion migratoire ? Oui. Pire encore, pour la première fois de l’histoire de l’humanité, l’élite française finance le remplacement de son propre peuple ».
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François Bayrou a déclenché des sueurs froides à quelques zélotes de la Macronie. En évoquant, le « sentiment de submersion » migratoire sur LCI lundi soir, le Premier ministre n’a pourtant fait qu’user des litotes dont il est coutumier plutôt que de courage politique. C’est bien en réalité d’un traumatisme migratoire dont les Français sont victimes, avec son cortège de conséquences intégrées par chacun : l’insécurité, bien sûr, mais aussi et peut être surtout l’expérience quotidienne d’un changement de peuple, c’est à dire d’un grand remplacement.
Ruineuse, l’immigration de masse hypothèque nos finances publiques en plus de déstructurer nos mœurs. Elle restera certainement dans notre histoire comme l’épisode le plus déplorable de la sécession de l’élite française contre l’héritage qu’elle avait reçue et contre le peuple qu’elle devait servir.
Car pour la première fois de l’histoire de l’humanité, non seulement l’élite française accepte, voire promeut, l’immigration, mais pire encore, elle finance et subventionne le remplacement de son propre peuple avec nos impôts et le fruit de notre travail.
Le temps n’est plus au débat. Quand une étude de l’INSEE montre qu’aujourd’hui, près de 30% des moins de 4 ans vivant en France ne sont pas européens (c’était précisément dix fois plus qu’en 1950 : seuls 3% des plus de 80 ans ne sont pas européens), c’est bien qu’un bouleversement historique a eu lieu dans notre patrie.
Notre pronostic vital est engagé et c’est une altération fondamentale du peuple français qui a eu lieu en trois générations. La noble politique ne peut pas tenir pour rien la grande confusion chaotique qui a tenu lieu de politique migratoire en France depuis la fin du vingtième siècle.
Nos élites ont voulu aveugler les Français sur ce phénomène. La camisole moralisante du discours antiraciste a été imposée à l’école, dans les médias, au cinéma, partout où la gauche régnait sans partage. Cela n’avait en soi rien d’étonnant : tout ce qui est humain est étranger à la gauche, qui prétend à chaque siècle conformer nos familles et nos sociétés à son délire idéologique du moment. C’est bien davantage le comportement des élites de droite et du centre qui révolte nos consciences. Elles ne souffraient d’aucune infirmité essentielle pour dénoncer ce qui devait l’être. Elles ont failli par intérêt, quand les organisations patronales appelaient à renforcer l’immigration, par couardise, quand elles ne faisaient rien ou si peu pour endiguer l’arrivée de millions d’immigrés sur notre sol.
Cette responsabilité de l’élite française n’est pas la conséquence d’une conjuration secrète. Elle est la conclusion d’une nouvelle trahison des clercs et doit être comprise comme telle. Notre vie démocratique ne sera assainie que lorsque les responsables de cette situation auront fait amende honorable dans leurs actes, et cesseront de relativiser une situation objectivement dramatique.
A Paris, 48% de la délinquance était le fait d’étrangers en 2022 d’après la préfecture de police et le chiffre monte à plus de 70% pour les vols avec violence. Et on trouve encore de subtils démagogues pour relativiser la part de l’immigration dans la délinquance en France. Pendant ce temps, les Français ont intégré des réflexes de protection qui se moquent bien des catégories sociologiques. Ils savent de qui ils se protègent, que cela plaise aux politiciens ou non. C’est bien le symptôme d’un traumatisme migratoire qui parcourt tout le corps social. Sans parler de la généralisation du racisme anti-blanc, sur les terrains de football et ailleurs.
Ce traumatisme n’est confessé, et encore qu’à demi-mots, que depuis quelques années. L’émergence d’un monde médiatique un peu plus diversifié a permis à de nombreuses voix de s’exprimer sans craindre le mépris des puissants. Alors que la parole se libère en bas, il est urgent de la rendre efficace en haut et de prendre le pouvoir contre ces impuissants et ces incapables.
Nous n’en sommes plus à l’heure des petites phrases, des tourbillons de communication politique. Il faut agir concrètement pour inverser les flux migratoires démultipliés par des décennies de laisser-faire.
Nous n’avons plus le temps pour les atermoiements : quand Donald Trump impose à la Colombie de reprendre ses migrants en une soirée, le ridicule de la classe dirigeante française apparait en contrepoint, incapable d’imposer au régime algérien, en plusieurs décennies, de reprendre ses clandestins, ses délinquants et ses influenceurs. Nos pauvres ministres, volant d’humiliation en humiliation, frisent et côtoient le ridicule chaque jour.
L’impuissance publique face à l’immigration est aussi intolérable qu’injustifiable. Elle doit être radicalement révoquée pour que les Français soient sauvés de ceux qui les ont laissés pour morts et pour que nos enfants puissent ne plus jamais craindre de perdre la vie pour rien.
3 commentaires
SapereAude
Comment être encore étonné de toutes ces déclarations : quand deux courants s’opposent, le plus fort l’emporte. Les politiques français et occidentaux qui depuis des décennies nient le réel, ne montrent en définitive, à la vue du déplacement des lignes de front, que la grandeur de leur petitesse… si bien que d’autres forces profitent de cette petitesse pour prendre le contrôle. Il me semble que c’est un principe qui se vérifie historiquement, quelques soient les camps en opposition. Mathématiquement cela ne peut que s’amplifier, tant que des dirigeants, et donc ceux qui les élisent tout autant, continuerons de penser que parce que tous les humains se valent, alors forcément toutes les croyances se valent aussi. Car en sacralisant même l’idée que toute transcendance relève du même processus intellectuel, tout en ne comprenant pas en même temps, que d’autres ne partagent pas la même philosophie pour décrire le même monde, ou ne promulguent pas leur sacré avec le même dessein dans le réel comme dans le spirituel, alors ces oppositions continuerons inexorablement, surtout si une idéologie politique se pare des couleurs d’une idéologie transcendantale, afin de lui permettre de profiter de la petitesse des autres. Si l’avenir du système politique français est de devenir autre, comme par exemple l’adoption d’un système comme celui de la sharia, par la force d’un changement qui pourrait simplement n’être provoqué que par le nombre seul d’adeptes appelant à celui-ci, alors une question capitale il me semble n’est jamais abordée dans les débats : Quid de l’arsenal nucléaire français si celui ci est assujetti à d’autres lois séculaires, dont la nature, et leur seul inspiration, serait une orthopraxie qui ne répondrai pas, ni ne forgerai l’esprit, à un système de pensée identique à celui dont les valeurs ont permis justement de pouvoir inventer, développer, mais aussi de sacraliser, l’utilisation de ces mêmes armes de destruction massives ? Par exemple si certains font religion de l’idée de débarrasser la terre de tous les autres qui ne pensent pas comme eux, et sont encouragés à accélérer ce processus afin d’accéder eux même à leur « éternel », alors cette perspective devrait je crois, être fondamentale et au cœur de toute décision politique, car quelques soient les idéaux auxquels chacun croient le plus, c’est l’ennemi qui nous désigne avant tout. Quelles motivations autrement que mortifères, à défaut d’être de la pure idiotie, peuvent faire en sorte qu’un responsable politique ne fasse rien contre, voire promeut activement, toute autre idée politique qui au final conduirait inexorablement sa propre descendance à disparaître, dans la mesure où aucune appartenance de classe ni aucune richesse ne pourra prémunir quiconque de disparition sous l’hiver nucléaire… y compris ceux qui seraient les responsables de son déclenchement… Ne serait-ce que d’imaginer seulement cette possibilité devrait suffire à vouloir, et par tous les moyens, arrêter de prendre toute décision politique qui se traduirait par une inexorable marche vers un autre système séculaire que celui qui garantie la sécurité de ces armes, et donc devrait poser la question si il n’est pas temps de sécuriser une bonne fois pour toute dans le marbre, les fondamentaux idéologiques qui ont permis l’émergence de la nation séculaire française, et plus largement de la civilisation occidentale. Autrement dit ne serait-il pas temps de revendiquer constitutionnellement, de promouvoir dans le système éducatif, et de célébrer unanimement, si ce n’est pas pour revendiquer une quelconque « religiosité » du fait public, mais pour au moins sanctuariser l’impossibilité qu’un autre système de droit ne le remplace jamais, que le droit séculaire français ne peut hériter que des principes moraux judéo-chrétiens qui les sous tend (ou quelque chose dans ce sens), et par la même de ne laisser comme seul choix à quiconque désireux de venir s’y installer, et comme condition sine qua non de devenir français, de faire sien la défense de ce principe comme un absolu inaliénable.
Signaler un abusvert10
La remigration droit être rendue désirable par des incitations de toutes sortes
Signaler un abusSapereAude
[addendum] Une question de "timing". Une vidéo vient d'être publiée : "La plus grosse menace n'est pas la Chine, mais l'arsenal nucléaire d'une Angleterre islamisée". Suella Braverman, ancienne secrétaire d'État UK, y décrit le même scenario que j'ai partagé plus tôt, en faisant notamment référence aux propos similaires de J. D. Vance de juillet 2024! ( Source: https://www.youtube.com/watch?v=bINH3GauB-k )
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