Société
Ain : un gendarme lourdement percuté par un chauffard en fuite
Ce mercredi 29 janvier, aux alentours de 16 heures, une voiture circulant à contresens sur l’autoroute A404, reliant Nantua à Oyonnax, a pris la fuite face aux les forces de l’ordre. Comme le rapporte Le Progrès, malgré plusieurs tentatives d’interception, le conducteur du véhicule a refusé d’obtempérer et a poursuivi sa fuite à vive allure.
Arrivé à hauteur du péage de Groissiat, près d’Oyonnax, le chauffard a violemment percuté un gendarme, le blessant grièvement. Ce dernier, souffrant de multiples traumatismes, a été rapidement pris en charge par les secours et transporté vers un centre hospitalier spécialisé. Son état reste préoccupant.
Un chauffard toujours en fuite
Les forces de l’ordre ont immédiatement déclenché une vaste opération pour retrouver l’auteur de cet acte grave. Les investigations ont conduit les enquêteurs jusqu’à la gare ferroviaire de Montréal-la-Cluse/Brion. Dès 17 heures, d’importants effectifs de gendarmerie ont bouclé l’accès au parking de la gare, où des contrôles rigoureux ont été menés durant plusieurs heures afin d’identifier le suspect.
L’enquête se poursuit afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cette course-poursuite dramatique et d’interpeller le conducteur en fuite.
Un précédent similaire en Nouvelle-Aquitaine
Quelques jours plus tôt, une course-poursuite spectaculaire avait déjà marqué les esprits en Nouvelle-Aquitaine. Le dimanche 26 janvier, entre Guéret (Creuse) et Limoges (Haute-Vienne), un automobiliste de 23 ans, conduisant sans permis, a refusé de se soumettre à un contrôle de police. S’en est suivie une fuite effrénée de près de 80 km, atteignant parfois des vitesses de 180 km/h sur la RN 145 et l’A20. Le suspect a heurté plusieurs véhicules avant d’être finalement interpellé à Limoges, après avoir tenté de fuir à pied. Un motard de la police a été grièvement blessé lors de l’intervention.
Cette affaire, comme celle survenue sur l’A404, soulève une nouvelle fois la question des refus d’obtempérer et des risques encourus par les forces de l’ordre face à ces comportements dangereux.
2 commentaires
Gtolosan
Le jour ou les gendarmes auront le droit de tirer dans les pneus nous verrons la fin des refus d’obtempérer.
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