Immigration
[EDITO] : les coupables cachés du chaos migratoire
Pourquoi cette inaction ? Pourquoi cette question cruciale reste-t-elle sans réponse claire ?
Chaque nuit, en Île-de-France, l’État finance plus de 52 000 chambres d’hôtel, principalement pour héberger des immigrés en situation illégale. Ces chiffres, déjà vertigineux, ne cessent de s'accumuler dans l’indifférence générale. Et tout cela représente un coût colossal que nous payons : sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, l’immigration aurait englouti des centaines de milliards d’euros. En acceptant d’offrir l’aide juridictionnelle aux clandestins, le Conseil constitutionnel a tout balayé sur son passage, semant la confusion et créant la possibilité d’un nouvel appel d’air migratoire au sein de notre propre pays.
Ces derniers mois, nous avons travaillé sur l’État profond de l’immigration, sur ceux qui pilotent l’invasion migratoire de notre pays. Un ventre mou que l’on oublie, et qui s’est transformé en pompe aspirante de l’immigration régulière et irrégulière.
En épluchant 5 161 jugements à travers 31 tribunaux administratifs durant les mois d’octobre et novembre, nous avons construit une cartographie française des prétoires les plus laxistes où les avocats vont faire gagner les dossiers des clandestins pour régulariser leur situation. Nous avons découvert des usines à régularisation, comme le tribunal de Nice, où le taux de victoire des clandestins atteint les 49,44 % sur cette même période.
Nous avons découvert que durant 42 jours ouvrés en octobre et novembre, 39 recours présentés devant les tribunaux administratifs l’ont été par un clandestin mis en cause pour « faits de viol », soit quasiment un par jour. Presque une fois par jour, un clandestin mis en cause pour faits de viol demande à rester sur notre territoire et bénéficie de l’aide juridictionnelle pour y arriver.
Nous avons découvert qui sont les avocats les plus empressés à défendre les étrangers en situation irrégulière, empêchant l’application des OQTF et les refus de titre de séjour. Des avocats militants, comme ce membre du barreau parisien lié à Utopia 56, qui a déposé plus de 93 recours contre des refus de titres de séjour en l’espace de deux mois.
Nous avons découvert que des associations pro-migrants comme la Cimade sont devenues si puissantes qu’elles forment des commissions informelles au cœur des préfectures afin de faire régulariser des dossiers de clandestins ayant utilisé toutes leurs voies de recours, comme au sein de la préfecture de Lille.
On nous dit souvent que la situation est difficile à résoudre, voire impossible. Nous avons voulu aller au-delà de ces discours et dénoncer les coupables cachés du chaos migratoire.
2 commentaires
SapereAude
Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie, vient présenter, pour VA+, le résultat de ses études et des ses notes d'observation (2024-11-01): https://www.youtube.com/watch?v=gbzbFR2qr_Y ( site: https://observatoire-immigration.fr )
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