Société
Un gynécologue palois sanctionné pour avoir refusé une patiente transgenre : six mois d'interdiction d'exercer
Le Conseil de l’Ordre des médecins a rendu son verdict : un gynécologue de Pau est interdit d’exercer pendant six mois, dont un ferme, pour avoir refusé de recevoir une patiente transgenre. Son crime ? Avoir affirmé que sa spécialité concerne exclusivement les femmes biologiques. Une sanction qui illustre une dérive inquiétante : l’idéologie LGBTQ+ s’impose désormais dans le champ médical, au détriment de la rigueur scientifique et de la liberté des praticiens.
Un refus médical qui tourne au procès idéologique
L’affaire remonte à plusieurs mois. Une patiente transgenre, née homme, prend rendez-vous avec un gynécologue à Pau. Ce dernier décline, expliquant que son domaine de compétence concerne les femmes biologiques et qu’il ne se sent pas apte à répondre aux besoins médicaux d’une personne en transition. Une décision immédiatement qualifiée de « transphobe » par des associations militantes, qui saisissent l’Ordre des médecins.
L’institution disciplinaire n’a pas tardé à statuer : le gynécologue est suspendu pour six mois, dont un avec sursis. Une sanction exemplaire qui envoie un message clair aux professionnels de santé : refuser de traiter une personne trans, même en raison de limites médicales objectives, peut être interprété comme une faute déontologique et mener à des sanctions.
Un verdict qui divise profondément
Cette décision ne fait pas l’unanimité. Sur les réseaux sociaux, l’indignation est palpable, notamment chez ceux qui dénoncent une dérive idéologique au sein du monde médical. La journaliste Eugénie Bastié, essayiste et éditorialiste au Figaro, s'est indignée sur X :
Son message fait écho à une inquiétude grandissante : à force de vouloir imposer la reconnaissance des identités de genre dans tous les aspects de la société, ne risque-t-on pas de transformer la médecine en un terrain d’expérimentation idéologique, au mépris du bon sens et des réalités biologiques ?
À lire aussi : Polémique : Un gynécologue refuse d'ausculter une femme transgenre
2 commentaires
SapereAude
La question la plus importante je crois est : comment un collège de médecins, dont le cartésianisme est la clef de voûte de leur spécialité, peuvent décider de sanctionner un collègue sur la base seule d'une croyance. D'autant plus une croyance que celle-ci ne repose que sur une fraude scientifique et idéologique, puisque il me semble que le fondement théorique de "l'identité de genre" semble n’être basé que sur la supercherie d’une idéologue, qui à utilisé pour écrire le livre qui en revendique la véracité, les résultats fallacieux d’une seule expérience médicale, qui elle même n’était qu’une manipulation scientifique visant à créditer son auteur d’une supériorité dans son milieux… avec comme résultat le suicide des jumeaux avec lesquels il a littéralement « joué », et la destruction psychique de leur parents. Autrement dit, ce procès en hérésie conduit par des "scientifiques" souligne jusqu'à quel point l'estime de soi, même pour la nomenclatura scientifique, peut descendre. La vrai maladie à soigner donc, il me semble, est le manque de courage intellectuel, pour lequel heureusement Donald Trump montre par effet de comparaison jusqu'à tel point celui-ci manque chez les autres, ce qui je crois ne peut qu’exacerber l'envie de changement, et enfin réveiller les castors.
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