LFI s’attaque à un journaliste classé à droite : Frontières en première ligne

Depuis un certain temps, X (ex-Twitter) est devenu un lieu d’affrontement quotidien entre journalistes et extrême gauche : ce samedi 18 janvier, le député de la troisième circonscription du Val-de-Marne, Louis Boyard, a déclaré dans une vidéo postée sur son compte X, porter plainte contre Cyril Hanouna, animateur star de TPMP. La raison de cette plainte : la diffusion dans son émission Touche Pas à Mon Poste d’un extrait d’un reportage de Frontières, tourné à Villeneuve-Saint-Georges pour suivre les élections municipales anticipées. Le média de droite a en effet enquêter sur la liste LFI menée par « l’insoumis » depuis plusieurs semaines, des investigations qui ont permis de révéler les profils sulfureux (comme un pro-Hamas en septième position sur la liste, Mohammed Ben Yakhlef) présents aux côtés du député controversé. 

Dans la plainte déposée, Louis Boyard explique qu’il va être dans l’obligation de « à nouveau déménager », car son adresse aurait été révélée par « des militants d’extrême droite ». Or, deux choses apparaissent évidentes et dédouanent le reporter : d’abord, dans le reportage ciblé, en aucun cas son adresse privée n’a été révélée, le passage en question étant même flouté. La deuxième est que Jordan Florentin, visé indirectement par Louis Boyard, n’a rien fait d’autre que son travail de journaliste : à savoir enquêter, même si cela dérange.

Plus tard, reprochant à un homme de type pakistanais de regarder des vidéos bruyamment dans le train, Jordan Florentin publie un tweet ironique en X où il indique qu’il pourrait lui aussi perturber le trajet en diffusant, son allumé, des best-off de Jean-Marie Le Pen, une référence choisie pour souligner l'ironie de la situation et dont chacun comprendra la nature humoristique. 

Résultat ? Le voici dénoncé sur PHAROS, site du gouvernement français pour signaler les comportements « violents ou de nature terroriste », par Antoine Léaument. Son crime ? Refuser l’incivilité sur un lieu public. Constater le profil du coupable ferait de lui un « raciste et un terroriste ». Donner le nom d’un politicien français le transforme en incitateur à la haine. La gauche tranche, définit et juge. Pas de place pour le constat et le débat de fond.