Meta : le grand virage de Zuckerberg vers la liberté d’expression et l’alignement avec Trump

Mark Zuckerberg a pris la parole lors d’une séance de questions-réponses avec ses employés jeudi 30 janvier, défendant les changements majeurs opérés au sein de Meta. Désormais aligné avec l’administration Trump, le géant des réseaux sociaux abandonne son programme de fact-checking, restreint ses politiques de diversité et licencie les employés jugés  « les moins performants ». Des décisions prises sans consultation interne, ce qui marque une rupture avec les habitudes du groupe. 

Parmi les changements les plus notables, la modération du contenu évolue vers une approche plus permissive. « Nous avions mis en œuvre un certain nombre de politiques qui ont limité ce que les gens pouvaient dire sur nos services », reconnaît Mark Zuckerberg. Désormais, Meta mise sur un système de notation communautaire, inspiré de celui de X et s'éloigne d’un contrôle éditorial direct.

Comme le rapporte BFMTV, pour le patron de Meta, cette nouvelle approche vise à faire de ses plateformes des espaces de discussion ouverts, sans pour autant valider les propos tenus. « Je suis assez optimiste quant au fait que cela finira par devenir un meilleur système », affirme-t-il.

Meta renforce aussi ses liens avec la Maison-Blanche. Présent lors de la cérémonie d'investiture de Donald Trump, Mark Zuckerberg a nommé plusieurs proches du président à des postes stratégiques et soutenu financièrement l’événement. « Le gouvernement peut s'opposer activement à vous ou, au contraire, vous aider à faire tomber les barrières », explique-t-il, justifiant son souhait d’entretenir une relation apaisée avec l’exécutif américain.

Meta a également mis fin à ses objectifs de diversité dans le recrutement et retiré les distributeurs de protections hygiéniques des toilettes masculines. Certains salariés dénoncent un « chaos total en interne » et cherchent des moyens de contester ces nouvelles directives.