International
La Chaz de Seattle : quand les antifas ont pris le pouvoir
Bernard de Clairvaux nous a appris il y a mille ans que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Aux États-Unis, l’extrême gauche antifasciste pourrait faire de ce célèbre proverbe sa devise, si l’on en juge à l’hallucinante expérience politique qu’elle a mise en place dans la Chaz de Seattle durant le mois de juin 2020.
Cet article est issu de notre nouveau magazine Trump, l'homme à abattre, à retrouver dans tous les kiosques et sur notre site Internet !
Un contexte explosif
Le 25 mai de cette année-là, l’Afro-américain George Floyd meurt dans une affaire de violences policières à Minneapolis (Minnesota). Dès le lendemain, des manifestations éclatent dans tout le pays, avec pour slogan « Black Lives Matter » (« les vies noires comptent »). Rapidement, l’extrême gauche rallie le mouvement et noyaute les manifestations.
Ainsi, des militants antifascistes de Seattle (Washington), sur la côte ouest, participent aux manifestations « BLM » dès le 29 mai. Dans ce bastion de la gauche démocrate et anarchiste « antifa », la situation se tend très vite, notamment dans le quartier de Capitole Hill, où vivent notamment de nombreux activistes LGBT, antifascistes et anarchistes. Les manifestations virent à l’émeute, les contestataires exigeant le départ de la police du quartier, et finissent par obtenir gain de cause.
Le 8 juin, alors qu’u
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