Démographie : le Grand Remplacement sera achevé en 2070

Les chiffres des naissances en France pour l'année 2023 sont tombés et ils sont alarmants. Les Français n'ont jamais fait aussi peu d'enfants que depuis l'après-guerre (1946). Depuis la crise de l'euro des années 2010, la démographie française est en déclin. Beaucoup ont alerté sur ce risque, mais jamais les gouvernements successifs n'ont dénié réagir afin d'y remédier. Pire encore, François Hollande, alors en fonction, décidait en 2013 d'instaurer le mariage pour tous, désacralisant de fait la famille traditionnelle.

L'INSEE a publié les chiffres de la démographie française de l'année qui vient de s'achever. Le mois de novembre de l'année 2023, la dernière statistique rendue publique, parle de lui-même. Ainsi, le mois de novembre 2023 a vu naître 1 877 bébés en moyenne par jour, soit un total de 56 301 naissances. C’est 5,1 % de moins par rapport au mois de novembre de l'année 2022. Cette baisse des naissances entre le mois de novembre 2022 et 2023 n'est pas un cas isolé, mais reflète une dynamique générale. Le mois de novembre 2023 est le 17ᵉ mois consécutif durant lequel il y aurait eu moins de naissances que le même mois un an auparavant. Dans les graphiques publiés par l'INSEE, on observe l'existence d'un mini baby boom autour des années 2005/2010 (830 000 naissances en moyenne). Rapidement, au moment de la crise économique de l'euro, cette petite hausse démographique prend fin.

La démographie française concurrencée par l'immigration extra-européenne

Si l'on s'en fit aux chiffres publiés par l'INSEE, on observe que cette baisse des naissances aurait pu être bien pire sans le « secours » sacré de l'immigration. Il y a du bon dans le Grand Remplacement... Même s'ils s'y apparentent, les graphiques de l'INSEE prenant en compte le pays de naissance des parents ne sont pas des statistiques ethniques. Depuis 2000, le célèbre institut français a intégré à ses statistiques le pays de naissance.

Ainsi, en 2000, sur un total de 775 000 naissances, 601 000 (77,6 %) proviennent de deux parents nés en France. Les 22,4 % restants sont des bébés nés d'au moins un parent né à l’étranger. En comparaison, en 2022, le taux de naissances provenant de deux parents nés en France est de 68%. En l’espace de vingt ans, le pourcentage de bébés nés de deux parents eux-mêmes nés en France a reculé de dix points. En plus d’une baisse notable des naissances, s’opère un changement de la composition de ces dernières. Le groupe qui progresse le plus dans le nombre de naissances est le groupe de bébés ayant leurs deux parents nés à l’étranger, hors Union européenne.

Face au chaos, le sursaut ?

Pour résumer rapidement la situation démographique de la France, il est possible de dire que la jeune génération française ne veut plus faire d’enfants ou très peu et que parallèlement les immigrés extra européenne font eux beaucoup d’enfants. Ainsi, si l’on continue sur cette lancée démographique, combinant à la fois notre politique migratoire folle et le taux élevé des naissances issues de l’immigration, le scénario le plus probable est une mise en minorité du peuple historique français sur son sol d’ici à 2070. C’est notamment ce qu’explique l'essayiste Renaud camus ou le professeur Pierre Albertini. 

Face à cette situation de crise de la démographie, la droite préconise — comme le fait la Hongrie — la mise en place de politiques natalistes. C’est ce que proposait Éric Zemmour et Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle de 2022. Ainsi, par des incitations monétaires, fiscales ou via des aides directes comme des places en crèche, la droite espère voir les jeunes français refaire des enfants. L’autre problème peu évoqué est l’émigration que connaît la France. De plus en plus de jeunes souhaitent quitter la France. Selon un sondage Opinion Way, 54 % des 18-24 ans souhaitent quitter la France. Chaque année, 120 000 jeunes, souvent très diplômés, émigrent.

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