Crèche de Noël de Metz : les têtes de Marie et Joseph arrachées

Dans la nuit du 17 décembre, la crèche de Noël qui embellit l'entrée de la gare de Metz a été la cible d'un acte de vandalisme. Parmi les cinq personnages qui composent cette scène traditionnelle, Marie et Joseph ont vu leurs têtes délibérément retirées. Les services municipaux, alertés dès le lendemain matin, ont constaté les dégradations et déposé une plainte immédiatement.

Les premières analyses des images de vidéosurveillance ont révélé que deux individus ont été filmés en pleine action. La police municipale est activement mobilisée pour les identifier et les interpeller. La mairie, pour sa part, a pris des mesures rapides en remplaçant les statues endommagées afin que la crèche puisse continuer à être admirée par les passants et les visiteurs.

Un acte de vandalisme ou un symbole ?

Cet incident soulève des interrogations. Est-ce un simple acte de dégradation gratuite ou une manifestation plus symbolique, voire anti-religieuse ? Si certains évoquent un geste irréfléchi, d'autres, comme Gilbert Collard, dénoncent une attaque ciblée contre un symbole catholique : « Il n'y aura que les aveugles idéologiques pour ne pas comprendre le sens terrible de ce vandalisme ! »

La mairie, tout en appelant au calme, insiste sur l'importance de préserver les traditions locales et le respect des décorations publiques. En attendant l'issue de l'enquête, les habitants de Metz se disent choqués par cet événement, un triste rappel des tensions qui entourent parfois des traditions pourtant fédératrices.

Un contexte sous tension autour des crèches

Ce vandalisme s’inscrit dans un contexte plus large de polémiques récurrentes autour des crèches de Noël. En témoigne l’affaire de la mairie de Béziers ou de Beaucaire, où l’installation annuelle d’une crèche dans les locaux municipaux suscite des controverses. Cette année encore, des associations de gauche ont engagé une procédure judiciaire, accusant cette pratique de violer la loi de 1905 sur la laïcité.

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