Selon le média d'enquête Médiapart, l'organisme de formation du PCF est au centre d'une enquête, et ce, depuis 2017 pour des soupçons de détournements de fonds publics. D'après Médiapart, les faits remontent à 2011 et 2019. La justice soupçonne l'existence d'un système organisé du financement du PCF à travers le Centre d'information (Cidefe) et ce via les crédits de formation fournis aux élus Bolchéviques. Une enquête préliminaire avait d'abord été ouverte par le parquet national financier (PNF) en 2017. Cette ouverture d'enquête fait suite à une dénonciation adressée par la Cour des comptes.
Politique
Le Parti communiste visé par une enquête pour détournement de fonds publics
Une enquête judiciaire a été ouverte concernant les activités de l'organisme de formation historique des élus communistes (Cidefe). La justice suspecte des faits de « détournement de fonds publics » et de « financement illégal de parti politique ». Le Cidefe est sous enquête depuis 2017 pour ses liens financiers avec le Parti Communiste Français (PCF).
Les élus du Parti communiste bientôt au goulag ?
D'après les informations publiées dans l'enquête de Médiapart, les formations des élus étaient « effectuées sur la base d'une convention signée par le maire », d'un montant forfaitaire payé par la commune avant qu'elles n'aient débuté. Selon la chambre régionale des comptes, « un tel dispositif met à mal le principe de libre choix par les élus des organismes de formation agréés et méconnaît les principes de la commande publique ». Le rapport de la chambre régionale des comptes relève également qu'un conseiller municipal ainsi qu'une première adjointe étaient respectivement président et administrateur de l'antenne départementale du Cidefe.
Des perquisitions avaient eu lieu en 2018 puis en 2019, car la justice soupçonnait le Cidefe de subventionner ses antennes locales qui reversaient alors une grande partie des fonds aux fédérations départementales du Parti communiste sous couvert de matériels ou de loyers. Depuis 2020, les investigations ont été confiées à un juge d'instruction pour des soupçons de prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics, abus de confiance, abus de biens sociaux ainsi que banqueroute par détournement d'actifs et recel de ces délits. À l'heure actuelle, l'enquête est toujours en cours.
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