Société
Nouvel enlèvement lié au milieu des cryptomonnaies : un entrepreneur séquestré à Troyes, les ravisseurs interpellés
Quelques jours après l’enlèvement spectaculaire de David Balland, cofondateur de Ledger, une nouvelle affaire a éclaté à Troyes, mettant en lumière les risques accrus dans le secteur des cryptomonnaies.
Le 24 janvier, un entrepreneur de 30 ans, actif dans ce domaine, a été pris au piège lors d’un rendez-vous professionnel à Sainte-Savine, près de Troyes. Le rendez-vous, qui semblait anodin, s’est avéré être un guet-apens. L’entrepreneur a été contraint par quatre individus de les suivre jusqu’à un pavillon, où il a été séquestré. Ses ravisseurs ont exigé une rançon de 20 000 euros.
Une intervention rapide et efficace
Malgré la situation, la victime a réussi à alerter un proche, qui a immédiatement contacté la police. Les autorités sont intervenues rapidement, localisant le pavillon et libérant l’entrepreneur sain et sauf. Les quatre suspects ont été arrêtés sans incident, et une enquête a été confiée à la Cellule de Protection des Personnes et des Négociations (CPN) de Troyes d’après les informations du JDD.
Cet enlèvement rappelle celui de David Balland, cofondateur de Ledger, survenu la semaine dernière dans le Cher. Ce dernier, ainsi que sa compagne, avait été enlevé dans des conditions particulièrement violentes. Les ravisseurs avaient exigé une rançon de 10 millions d’euros en cryptomonnaies, allant jusqu’à mutiler un doigt de leur otage pour accroître la pression. Une intervention coordonnée du GIGN avait permis leur libération.
Des risques croissants pour les acteurs des cryptomonnaies
Ces affaires révèlent les dangers croissants auxquels sont confrontés les entrepreneurs liés aux cryptomonnaies. L’anonymat et la valeur élevée de ces actifs en font une cible privilégiée pour les criminels. Dans le cas de David Balland, sept personnes, âgées de 20 à 40 ans, ont été mises en examen pour des faits graves incluant enlèvement, séquestration et actes de barbarie. Le Parquet de Paris a requis leur placement en détention provisoire.
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