Meurtre de Louise : un suspect commence à reconnaître son implication, son ADN retrouvé sur la victime

L'enquête sur le meurtre tragique de Louise, une collégienne de 11 ans, tuée dans le bois des Templiers en Essonne, a pris un tournant décisif. Le suspect, Owen L., un jeune homme de 23 ans résidant dans la région, a été interpellé et placé en garde à vue lundi 10 janvier. Ce principal suspect est déjà connu pour des affaires de violence et de vol. Selon les informations recueillies par Le Parisien, une analyse génétique pratiquée sur la victime a révélé une correspondance entre l'ADN trouvé sur ses mains et celui de l'individu. 

Le jeune homme a été arrêté après que plusieurs témoins l’aient reconnu sur une vidéo de surveillance montrant un homme suivant la victime à la sortie de son collège, vendredi dernier. En effet, les policiers ont montré la photo d'Owen L. à des habitants du quartier, et plusieurs ont identifié l'homme, vêtu d'une doudoune noire et portant une capuche. De plus, des incohérences dans ses déclarations concernant ses activités le jour du meurtre, ainsi que des marques de griffures sur ses mains, ont renforcé les soupçons. Lors de ses premières auditions, Owen L. a commencé à reconnaître son implication, bien que ses aveux restent partiels. 

Le meurtre, qui semble avoir été commis à l’aide d’un objet tranchant a laissé plus d’une dizaine de blessures sur le corps de Louise, principalement au niveau du cou et du torse. L’autopsie n’a pas révélé de signes de violences sexuelles, et la nature de l’objet utilisé reste inconnue. 

En parallèle, trois proches d'Owen L. ont été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Il s'agit de sa mère, de son père et de sa compagne. La mère et la compagne du suspect sont suspectées d'avoir fourni un faux alibi pour couvrir ses actions le jour du meurtre.

L’enquête se poursuit, et la garde à vue d'Owen L. est prolongée ce mardi soir.