Société
Paris : une manifestation contre l’insécurité et le laxisme judiciaire annoncée le 1ᵉʳ mars
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Le collectif Justice pour les Nôtres appelle à une grande mobilisation à Paris contre l'insécurité et le laxisme judiciaire.
Prévue le 1ᵉʳ mars à 15h au Panthéon, cette manifestation vise à interpeller les responsables politiques comme Gérald Darmanin et Bruno Retailleau sur plusieurs revendications en raison de leur estimée inaction :
- L'application stricte des obligations de quitter le territoire français (OQTF).
- L’expulsion des clandestins et des délinquants étrangers.
- Le retour des peines planchers pour les récidivistes.
- Un moratoire sur l’immigration légale, en attendant un référendum sur la question.
Un collectif déjà mobilisé à Romans-sur-Isère
Ce n'est pas la première fois que Justice pour les Nôtres organise un rassemblement. Fin novembre 2024, le collectif avait déjà mené une manifestation à Romans-sur-Isère en hommage à Thomas et Nicolas, deux jeunes tués à un an d'intervalle dans des circonstances violentes. Cette mobilisation, autorisée après un recours en justice, s'était déroulée dans le calme sous haute surveillance, dans un contexte de tensions avec une contre-manifestation d'extrême gauche dénonçant une « récupération politique ».
Une manifestation qui fait déjà parler d'elle
Comme lors du rassemblement à Romans, cet appel à manifester à Paris suscite des réactions. Des collectifs antifascistes, ainsi que des figures politiques de gauche, dénoncent une démarche qu'ils jugent « opportuniste » et « instrumentalisée ». Le Réseau Insoumis Antifasciste a notamment réagi en appelant à une contre-mobilisation, estimant que ce type de rassemblement « attise les tensions ».
De son côté, Justice pour les Nôtres affirme vouloir alerter sur « l’inaction de l’État face à l’insécurité et à l’impunité des criminels ».
Un contexte marqué par une exaspération croissante
L’appel à manifester intervient après plusieurs faits divers ayant marqué l’opinion publique, notamment le meurtre de la petite Louise en Essonne ou encore l’affaire Elias, tué en pleine rue à Paris après avoir refusé un racket de téléphone. Dans le Rhône, la préfecture a récemment publié des chiffres montrant que 30 % des mis en cause pour des faits de délinquance sont des étrangers, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes. Dans l'agglomération parisienne, 36% des mis en cause pour des crimes et délits sont de nationalité étrangère rapportait hier Laurent Nunez sur CNews.
Si la manifestation du 1ᵉʳ mars suscite des débats, elle pourrait rassembler un public large sensible aux questions de sécurité et de justice qui souhaitera exprimer son ras le bol face à la montée de l'insécurité en France.
4 commentaires
vert10
Marine Le Pen a appelé ce samedi 8 février à un référendum sur la suppression du droit du sol, exhortant à «arrêter de parler, débattre, blablater», alors que François Bayrou s'est dit prêt à «entrer dans un débat» sur l'identité française incluant cette question très sensible.
Signaler un abusIrrefragable
L'heure des débats est passée depuis bien longtemps. La situation est bien trop grave aujourd'hui,pour que l'on se permette de philosopher à propos de l'identité française.
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