Société
Claire Geronimi rejoint l’UDR : un engagement politique après son combat pour la sécurité des femmes
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Claire Geronimi, jeune chef d’entreprise et victime d’une agression sexuelle par un individu sous OQTF, a annoncé son engagement au sein de l'Union des Droites Républicaines (UDR). Elle rejoint le parti en tant que vice-présidente aux côtés d’Éric Ciotti, affirmant sa volonté de prolonger son combat sur le terrain politique.
Une trajectoire marquée par un engagement personnel
Après son agression, Claire Geronimi a cherché à comprendre pourquoi son agresseur, sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), était toujours en liberté. Son incompréhension face à l’inaction des autorités l’a menée à créer son association, Éclats de femmes, afin d’apporter un soutien aux victimes de violences sexuelles.
« Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi l'OQTF de mon agresseur n'avait pas été exécutée ; j'étais désespérée face à ces faillites judiciaires », confie-t-elle. À l’époque, Éric Ciotti fut l’une des rares figures politiques à lui répondre. Cette rencontre a été déterminante dans son engagement.
« Elle a transformé un traumatisme personnel terrifiant en prise de parole publique afin d'éveiller les consciences », souligne le président de l’UDR. « Le drame que Claire a vécu est révélateur d'une faillite morale, législative et sécuritaire de notre pays. »
Un combat politique pour une sécurité renforcée
À 27 ans, diplômée de HEC et chef d’entreprise, Claire Geronimi souhaite désormais défendre une vision politique plus large. « La jeunesse ne peut pas se satisfaire de cette insécurité permanente et de ce lent déclin, il faut un électrochoc ! », affirme-t-elle. Elle explique dans une interview ce jour au JDD que son engagement au sein de l’UDR repose sur trois axes majeurs : la sécurité, la liberté économique et la protection des droits des victimes.
Pour Éric Ciotti, son arrivée est un renfort de poids : « Elle sera un élément moteur pour avancer sur toutes les causes qui nous sont chères, notamment la lutte contre les violences faites aux femmes. »
Le président de l’UDR dénonce un système judiciaire inefficace et réclame des sanctions plus strictes, en particulier envers les criminels étrangers. « Une fois leur peine effectuée, les individus visés par des OQTF doivent être renvoyés chez eux : c'est la prison et l’avion ! », martèle-t-il. Il insiste également sur la nécessité d’un « quoi qu’il en coûte sécuritaire » face à l’augmentation des violences.
Une vision économique libérale pour redonner confiance aux entrepreneurs
Outre les questions sécuritaires, Claire Geronimi s’engage aussi pour la défense des entrepreneurs. Elle critique un État qui, selon elle, étouffe l’initiative privée sous des normes et des taxes excessives. « Comme tous les entrepreneurs, je suis confrontée à la folie normative et fiscale de notre pays », déplore-t-elle.
L’UDR ambitionne de réduire les dépenses publiques de 600 milliards d’euros sur cinq ans et de supprimer 25 % des normes administratives. « Un État fort, c’est un État qui concentre ses forces sur la sécurité et laisse respirer l’économie », assure Éric Ciotti.
Un engagement politique affirmé
Avec cette nomination à la vice-présidence de l’UDR, Claire Geronimi entend faire entendre sa voix dans le débat public. « Je veux redonner aux jeunes le goût de créer une entreprise, de faire carrière, de faire sa vie en France ! », affirme-t-elle.
Son arrivée marque une nouvelle étape dans son combat. « Merci à Éric Ciotti ainsi qu’à son équipe pour leur confiance. Le travail commence maintenant ! », a-t-elle conclu sur X.
1 commentaire
ostende
Courage a toutes ces femmes victimes d’agressions. Lorsque ces agressions sont commises par des OQTF elles devraient pouvoir faire lourdement condamner l’état responsable de situations insupportables. Mais il y a longtemps que les citoyens ne sont plus protégés par l’irresponsabilité de tous ces COUARDS.
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