Meurtre de Louise : deux nouveaux suspects placés en garde à vue

Le meurtre de Louise, une fillette de 11 ans retrouvée sans vie dans la nuit du 7 au 8 février à Épinay-sur-Orge (Essonne), continue de bouleverser la France. Ce lundi 10 février après-midi, deux suspects ont été placés en garde à vue, un homme de 23 ans, accusé de meurtre sur mineure de moins de 15 ans, et une femme de 55 ans, pour non-dénonciation de crime.

Selon le procureur de la République d'Évry, l'autopsie a permis de relever « la présence de nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans des zones vitales ». D'après les informations d'Actu17, Louise présentait quatre plaies au cou et quatre autres au thorax. À ce jour, aucune preuve n'indique que des violences sexuelles aient été commises, précise le procureur.

Les faits remontent au vendredi 7 février, vers 15 heures, lorsque Louise quitte son collège pour rentrer chez elle. Elle emprunte un chemin connu des habitants d’Épinay-sur-Orge, le sentier des Bas Follets. Quelques heures plus tard, ses proches s'inquiètent de son absence et déclenchent une alerte. L'inquiétude grandit lorsqu'on apprend qu’elle n'est pas rentrée à son domicile. Ce n'est qu'à 2h30 du matin, après une nuit de recherches intenses, que son corps est retrouvé dans un bois proche de Longjumeau, son visage tuméfié, selon une source policière. 

Lors de l'hommage à Louise, les témoignages des habitants de la commune ont été empreints de tristesse et d'anxiété. Une mère de famille, visiblement secouée, a confié : « Je suis choquée et très en colère. On part travailler tôt le matin, nos enfants se rendent donc parfois seuls au collège [...] même avec un téléphone portable, je ne suis pas rassurée ». Un collégien, toujours sous le choc, a raconté : « J’étais tellement choqué que je n’ai pas réagi quand j’ai appris la nouvelle ».

Une ancienne élève du collège André-Maurois, dans lequel Louise était scolarisée, a raconté son angoisse : « J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. On entendait l’hélicoptère tourner, j’espérais qu’on la retrouve vivante ».