Vers un réveil des droites européennes ?

La situation est encore pire en France où l’immigration… ». Combien de fois cette phrase a-t-elle été répétée lors du congrès Frontera Sur [Frontière Sud] qui rassemblait les droites européennes ? Alors que Livre Noir était sur place, l’exemple donné des conséquences tragiques de l’immigration était systématiquement la France. Que ce soit dans la bouche de la personnalité médiatique conservatrice Eva Vlaardingerbroek, d’une personne comme György Bakondi, conseiller en sécurité intérieure de Viktor Orban ou de l’activiste identitaire Damien Rieu, ou encore de son confrère espagnol Ruben Pulido.

Ravivée en septembre par la crise de Lampedusa et les tragiques conséquences du conflit israélo-palestinien, la question migratoire a fait l’objet d’un congrès européen organisé à Barcelone début novembre, coorganisé par le groupe européen ECR [Conservateurs et Réformistes Européens] et le parti espagnol Vox, auquel Livre Noir a assisté. L’évènement Frontera Sur [Frontière Sud] en est à sa troisième édition. L’objectif ? Rassembler des personnalités de toute l’Europe autour du thème de l’immigration, mettre des sujets sur la table et permettre des rencontres entre différents pays pour enfin trouver des solutions. Parmi tous les pays représentés, une seule solution semblait faire consensus : les droites européennes doivent prendre le pouvoir, ou le Vieux Continent tombera.

À l'ouest, rien de nouveau

Mais qu’y a-t-il donc qui empêche l’Europe de l’Ouest de passer à droite ? Serait-ce ce catholicisme fervent sécularisé en socialisme laïcard ? Peut-être le fait de ne jamais avoir vécu durablement sous un régime totalitaire ? En tout cas, force est de constater que la droite nationale ne parvient toujours pas à se saisir du pouvoir sur le continent, ni en Belgique, ni en Espagne, ni au Portugal, ni en France bien sûr.

C’est pourtant chez nous (cocorico) qu’on a pu observer la meilleure p