Immigration
Marseille : les étrangers responsables de 67 % de la délinquance
Lors d'une conférence de presse datée du mardi 16 janvier, Frédérique Camilleri, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, a indiqué qu'il devrait y avoir plus de sécurité dans le centre-ville de Marseille.
Lors de cette même conférence de presse, la préfète a également annoncé un renforcement de la lutte contre l’immigration, notamment irrégulière dans la cité phocéenne. Pour appuyer ses dires, Frédérique Camilleri a alors cité un « rapide sondage » indiquant que « les étrangers sont responsables de 67 % de la délinquance sur la voie publique à Marseille ». Selon la préfète, il y a bel et bien « un vrai enjeu de délinquance liée aux étrangers dont l’écrasante majorité est en situation irrégulière ».
La ville de Marseille devait être au cœur de l'action d'Emmanuel Macron qui s'y est rendu à de nombreuses reprises et qui promettait de révolutionner la ville gangrenée par l'insécurité, le grand remplacement et le trafic de drogue avec son plan Marseille en grand. Pour rappel, en 2023, 49 personnes ont perdu la vie dans des règlements de compte uniquement dans la cité phocéenne. Cela fait bien longtemps que la ville, auparavant connue pour son art de vivre, son ambiance méditerranéenne, son célèbre savon et son accent provençal, ne fait plus rêver. Désormais l'accent africain a remplacé l'accent marseillais, les kebabs ont remplacé les bistrots traditionnels, et le Vieux-Port ressemble à celui de Mers El-Kebir.
Marseille : le trafic de drogue et la vente à la sauvette dans les priorités
Frédérique Camilleri a néanmoins rappelé que « les statistiques permettent seulement de voir si quelqu’un est français ou pas, et non de savoir si la personne est en situation irrégulière ou régulière ». Elle a également promis « une réponse administrative aux personnes en situation irrégulière qui, durant leurs gardes à vue, seront placées en centre de rétention administrative ». Livre Noir s'était rendu il y a quelques mois dans un centre de rétention administrative marseillais, mais ce dernier était saturé.
La préfète a par ailleurs indiqué vouloir s’attaquer à la vente à la sauvette. Cette pratique de vente illégale est très rependue dans la cité phocéenne, notamment dans le quartier Noailles, près du Vieux-Port et sur le Vieux-Port lui-même. Elle souhaite ainsi empêcher le « trafic de médicaments » ou de « cigarettes ». Enfin, la préfète a indiqué accentuer la lutte contre le trafic de stupéfiants par la « présence statique de policiers ».
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