Révolte : les agriculteurs bientôt à Paris ?

Invité de l'émission télématin sur France 2 ce mercredi 24 janvier 2024, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, n'a pas exclu la possibilité que les cortèges d'agriculteurs montent jusqu'à Paris.

L'Élysée s'inquiète, après la frayeur des gilets jaunes à Paris, prêts à tout pour se faire entendre, est-ce désormais au tour des agriculteurs de se rendre dans la capitale afin de faire pression sur le gouvernement ? C'est en tout cas ce qu'a indiqué le président de la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA) : « Nous n'excluons aucune option ».

La colère des agriculteurs ne faiblit pas

Le même jour, Régis Desrumaux, leader du blocage de l'autoroute l'A16 près de Beauvais, a indiqué qu'ils allaient « avancer » vers la capitale dès ce mercredi 24 janvier. Il entend mettre la pression sur le gouvernement dans le but d'obtenir des actes « concrets » rapidement. En effet, plus d'une centaine d'agriculteurs a pris possession de cette autoroute qui relit notamment Beauvais à Paris.

« On est à portée de roues de Paris. On est à moins de 100 km. En quelques heures, on arrive à Paris. Mercredi, on avancera de 10, 20 ou 30 km. On le décidera ensemble. Notre action est différente de celle des autres : c'est la base qui parle », assure Régis. Il a également indiqué que le moteur du mouvement est issue de la base agricole : « On appelle tous les agriculteurs à nous rejoindre » afin de mettre la pression sur les dirigeants. Régis Desrumaux a indiqué se coordonner avec d'autres leadeurs de grèves des autres départements dans le but de faire grossir le cortège. Toute l'Europe est désormais touchée par cette révolte paysanne. Après l'Allemagne et les Pays-Bas, c'est au tour de la France de se mobiliser.

👉 « On ira jusqu'au Champ-de-Mars, on le labourera » : Sébastien, céréalier. #AgriculteurEnColere

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— Livre Noir (@Livrenoirmedia) January 24, 2024

Après le décès hier, mardi 23 janvier, d'une agricultrice et de sa fille persécutées par un chauffard sous OQTF lors d'un barrage, la colère des agriculteurs ne risque pas de faiblir, bien au contraire.

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