Mediapart sur X : le journal d'extrême-gauche plie bagage

Ce mardi 17 décembre, le média d'extrême-gauche Mediapart a annoncé son retrait du réseau social X (anciennement Twitter) pour des motifs fidèles à son giron politique. Le journal juge que la plateforme est désormais au service de la désinformation. Ce départ ne représente pas simplement un changement de cap pour le canard, mais marque ainsi une scission avec un espace devenu, selon leur rhétorique, fertile pour la propagation de fausses informations, un phénomène amplifié par la direction d'Elon Musk à la tête de l'oiseau bleu.

Depuis l'ascension de Donald Trump à la présidence et la nouvelle posture d'Elon Musk en faveur d'une parole sans censure ni entrave, X a fait sa mue en un espace pour la liberté d'expression, s'éloignant du carcan unilatéralement de gauche et bien-pensant qu'était Twitter jadis. La plateforme prête désormais aussi l'oreille aux voix de la droite. Mediapart, fidèle à sa vision unique et censeuse de l'information, rejette ce terrain de jeu où la quête de vérité doit se conquérir. « You are the media now », soutenait ainsi le directeur général de Tesla après la réélection du 45e président des États-Unis à la Maison-Blanche.

Un combat pour « la vérité et la liberté d'informer »

Par ce choix pour le moins radical, le journal Mediapart prétend lutter contre la haine. Le papier de la gauche radicale se protège donc derrière des faux-fuyants en invoquant « l'extrême-droite » et l'intolérance pour masquer leur retraite.

En vérité, Mediapart ne lutte pas contre un système, mais contre la nécessité de faire face à un paysage numérique et médiatique qui lui échappe. Son départ de X, présenté comme un acte de rébellion, ressemble davantage à une débâcle : fuir un environnement plus concurrentiel pour se réfugier dans des niches où l'écho de ses idées peut résonner sans être confronté à des opinions divergentes. On est, finalement, assez loin de la prééminence et de la hardiesse prétendue.

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