Société
CVEC : cette taxe étudiante qui finance des "soirées chibre"
À l'université Champollion à Albi (Tarn), la taxe étudiante CVEC est utilisée par des syndicats d'extrême gauche dans le but de financer des soirées et des évènements plus que compromettantes.
Lors de leur inscription, tous les étudiants, sauf cas particuliers, doivent payer la Contribution Vie Étudiante et de Campus (CVEC). Cette taxe qui s'élève à 100 euros par étudiant est initialement prévue dans le but d'améliorer les conditions de vie sur les campus. Mais dans certaines universités françaises, toutes gangrenées par l'extrême gauche, cet argent est mis à profit de projet toujours plus wokes, toujours plus LGBT+ et parfois même obscène. C'est notamment le cas à la faculté d'Albi.
CVEC ou quand votre argent permet la propagande woke
C'est le cas dans l'université de Champolion. Le syndicat de droite UNI a révélé un prospectus faisant la pub de nombreux évènements organisée dans cette fac d'Albi. Pause Cul(inaire), « soirée chibre » et table ronde contre la loi immigration, les associations gauchistes ne manquent pas d'imagination pour dépenser l'argent du contribuable. Contacté, l'UNI a indiqué que « la CVEC est encore méconnue alors qu’elle est l’instrument de propagande privilégiée de l’extrême gauche universitaire ».
À l’Université d’Albi la CVEC - taxe payée par les étudiants - sert à organiser une table ronde contre la loi immigration et une soirée « chibre bleu ».
Signe notre pétition contre la CVEC, outil de propagande de l’extrême-gauche : https://t.co/wo3Roa0Ugd pic.twitter.com/ouHHze58dW
— UNI (@droiteuniv) January 17, 2024
Le syndicat étudiant de droite à communiqué sur cette affaire en indiquant : « À l’université Champollion, nos militants ont fait la découverte cette semaine d’un agenda du « Foyer alter-natif » promouvant des évènements ouvertement d’extrême-gauche et wokes. Nous y trouvons notamment l’organisation d’une table ronde (ayant le même principe qu’une Assemblée générale) contre la loi Darmanin « les droits des étrangers attaqués » mais aussi une soirée « chibre bleu » ou bien un cercle de discussion « pause cul » « parlons sexualité ». Le problème étant que ce programme est financé par la CVEC, un impôt étudiant s’élevant à une hauteur de 100€ ! »
La droite syndicale exige la suppression de cette taxe
La CVEC visait initialement le soutien des initiatives culturelles et sportives ainsi que l’amélioration des soins dans les universités. Pour le syndicat étudiant de droite UNI, crée lors de mai-68, « cette taxe n’est en réalité utilisée que par une minorité d’étudiants politisés afin de financer leur agenda politique ». Ce financement est qui plus est opaque, ce qui rend impossible le suivi de ces subventions.
L’UNI a mis en place une pétition et a indiqué vouloir exiger la suppression de la CVEC. « Les étudiants n’ont pas à payer pour des activités politiques d’extrême gauche » a martelé le syndicat.
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2 commentaires
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Signaler un abusÉlections étudiantes du CROUS : l’EMF, un syndicat frériste, fait son retour
[…] À la clef, il n’y a pas seulement une représentation et un pouvoir de décision, mais un véritable jackpot. Pas moins de 16,5 millions euros pour « l’animation de la vie étudiante » des universités selon le site du gouvernement. Un budget dont l’utilisation est d’ores et déjà très opaque et plus que douteuse : des « soirées chibre » ou des ateliers « Cul(inaires) » étaient ainsi financés. […]
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