Immigration
« Bruno Retailleau a ringardisé Gérald Darmanin » : l'édito d'Erik Tegnér
Lors du discours de passation de Bruno Retailleau place Beauvau, j’étais en direct sur CNews et je l’avais trouvé trop commun, léger. Se contenter de parler d’insécurité, d’ordre, et d’asséner son soutien aux forces de l’ordre sans mentionner une seule fois l’immigration — si ce n’est pour dire qu’il fallait « contrôler les frontières » — n’était pas à la hauteur. Cela fait des années que les ministres de l’Intérieur font semblant d’être fermes, et croient l’être, en se présentant comme de simples dirigeants d’un syndicat policier.
Une semaine après, je tire mon chapeau à Bruno Retailleau. De tous les ministres de l’Intérieur depuis Charles Pasqua, il est le premier à « dire les termes ». L’immigration n’est pas une chance ; l’accord franco-algérien est déséquilibré et il faut réfléchir à le remettre en cause ; le référendum sur l’immigration est souhaitable alors que le peuple n’a jamais été consulté sur ce sujet majeur qui transforme pourtant la société française ; les doubles peines doivent être rétablies ; la procédure de droit d’asile modifiée en profondeur ; nos relations avec les pays d’Afrique revue pour imposer la reprise des clandestins.
⚡️Dans une interview d'une rare fermeté sur LCI, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est dit favorable ce soir à un référendum sur l'immigration. Déclarant que "l'immigration n'est pas une chance" il fait polémique à gauche...et chez Renaissance.https://t.co/YYalAka2ql
— Frontières (@Frontieresmedia) September 29, 2024
Au terme de « migrant », Bruno Retailleau préfère parler « d’illégal » : comme on dit, il a remis l’église au ce
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