La Matinale - La Gazette du 9 octobre

Après deux émissions spéciales, une consacrée aux hommages du 7 octobre lundi, puis une autre sur le lancement de notre nouveau magazine hier. Frontières — la Matinale a reçu deux invités de marque lors de nos deux interviews frontales. Laurent Obertone et Stéphane Ravier nous ont fait l'honneur d'être avec nous. Sans oublier le Réveil des Idées en début de matinale.

Un Réveil des Idées très politique

Lors de notre Réveil des Idées du jour, nous avons accueilli Victor Eyraud journaliste pour Valeurs Actuelles ainsi que Théo Michel, secrétaire général adjoint de l'UDR, (l'Union des Droites pour la République). Victor Eyraud n'a pas manqué de réagir sur la prise de parole de Rima Hassan, mardi chez nos confrères de BFM TV. La députée européenne a accusé la chaîne d'information de soutenir Israël tout en affirmant qu'ils « auront des comptes à rendre ». « Rima Hassan n’était pas venue pour l’interview, elle arbore un grand sourire lorsqu’elle prend fin. J’y vois la logique soralienne, qui prétend que les médias sont dirigés par des juifs et seraient liés à Israël ».

Théo Michel a lui évoqué la création du nouveau mouvement de Marion Maréchal, Identité-Libertés: « À l’UDR, nous n’avons pas de difficulté avec l’initiative de Marion Maréchal, c’est une femme de grand talent et toutes les volontés sont bonnes. Elle souhaite aider la coalition à arriver au pouvoir ».

Une matinale exceptionnelle avec deux Interviews Frontales

L'auteur de nombreux ouvrages Laurent Obertone nous a fait l'honneur d'être l'invité de notre première Interview Frontale. Celui qui a publié Guerre aux éditions Magnus est notamment revenu sur les propos de Michel Onfray, qui parle de « guerre civile à bas bruit ». « Le camp octogone a tendance à tout subir, non seulement l'ensauvagement qu'on lui a imposé ainsi que cet appareil d'État qui fait obstacle à sa volonté ».

Interviewé par notre journaliste Jordan Florentin, l'écrivain évoque son ouvrage et le message qu'il souhaite insuffler au Français moyen : « Il y a une forme de léthargie, une sorte de confort, de déni du réel, beaucoup de nos concitoyens sentent que les choses ne vont pas, mais n'osent pas se faire violence, à savoir admettre que la situation est tragique ».

Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, était lui l'invité de notre seconde Interview Frontale, toujours interrogé par notre journaliste Jordan Florentin. Le sénateur est notamment revenu sur les laissez-passer consulaires en provenance d'Algérie : « On accorde à l'Algérie 200 000 visas, et elle accepte de nous délivrer 2 000 laissez-passer consulaires, l'Algérie, comme d'autres pays, émet une sorte de non-recevoir et comme ils ne veulent pas récupérer leurs clandestins, on les garde ».

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