Société
La journaliste d’extrême gauche Salomé Saqué annonce quitter X/Twitter
Sur LinkedIn et Instagram, la journaliste du média Blast Salomé Saqué a annoncé qu’elle quittait le réseau social X/Twitter.
Un départ de plus. Le 19 novembre, la journaliste d’extrême gauche Salomé Saqué a annoncé qu’elle se retirait du réseau social X/Twitter. Dans une publication partagé sur LinkedIn et Instagram, la journaliste du média Blast a justifié son choix de quitter le réseau social d’Elon Musk. « Ça y est, j’ai supprimé mon compte X (Twitter), un réseau structuré par et pour l’extrême droite, qui enrichit Elon Musk. J’ai renoncé à plus de 210 000 abonnés et à la visibilité qui allait avec, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle. J’espère que les journalistes et personnalités politiques vont finir par réaliser qu’il est impossible de combattre la désinformation (qui se propage 6 fois plus vite que l’information sur ce réseau selon le MIT) et la haine (résurgence de très nombreux comptes néonazis etc), sur un réseau façonné pour les faire émerger. Retrouvez moi sur Threads et Bluesky ! (je viens de me créer des comptes) », s’est justifié la journaliste, annonçant son arrivée sur le réseau social du groupe Meta, Threads, ainsi que sur le concurrent de X/Twitter, Bluesky.
Très heureux d’apprendre que la journaliste/militante d’extrême gauche Salomé Sacqué quitte le réseau social X. À l’image de l’émission Quotidien, cette femme était particulièrement intolérante à toute pensée contradictoire. pic.twitter.com/5xQCQF7ROi
— Laurent de Béchade (@LaurentDBE) November 20, 2024
Des médias ont déjà quitté X/Twitter
Ce départ de la journaliste du réseau social appartenant à Elon Musk n’est pas le premier. En effet, deux journaux français, les quotidiens régionaux Ouest-France et Sud-Ouest ont indiqué ces derniers jours leur départ de X/Twitter. Les deux médias se sont justifiés dans des communiqués de presse, invoquant tous deux leur attachement « aux valeurs démocratiques, au débat apaisé et à la lutte contre la désinformation et le harcèlement » qui, selon ces journaux, seraient devenus la fabrique du réseau social du fondateur de SpaceX.
Avant eux, le quotidien espagnol La Vanguardia et son confrère britannique le Guardian ont aussi pris la même décision, pour les mêmes motifs.
À lire aussi : Le quotidien régional Ouest-France annonce quitter X/Twitter
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