Déjà 13 000 adhérents pour UDR, le parti d’Éric Ciotti

Créé il y a seulement deux mois et demi, le nouveau parti d’Éric Ciotti, Union des droites pour la République (UDR), se distingue déjà par une forte dynamique. Avec plus de 13 000 adhérents annoncés lors de son premier bureau politique, l’UDR dépasse de 4 500 membres le parti Renaissance, pourtant historiquement au pouvoir. Ce chiffre révélé par Europe 1 marque un succès pour Éric Ciotti, qui ambitionne désormais d’atteindre 20 000 adhésions d’ici la fin de l’année 2024.

Ce premier bilan, dressé mardi à Paris, intervient dans un contexte politique marqué par les bouleversements consécutifs à la dissolution de l’Assemblée nationale. Éric Ciotti, exclu des Républicains après son rapprochement avec Marine Le Pen, s’est fixé pour objectif de « rassembler toutes les droites » sous la bannière de l’UDR. Cette stratégie, combinant électorat conservateur et souverainiste, semble trouver un écho favorable auprès des militants déçus par les partis traditionnels.

Le groupe UDR présent activement à l’Assemblée nationale

Avec 16 députés siégeant désormais dans l’hémicycle, l’UDR s’impose comme une force politique montante. Proche du groupe parlementaire du Rassemblement national, le parti joue un rôle stratégique dans les débats sur des thématiques clés comme la sécurité, l’immigration et le pouvoir d’achat. « Nous sommes là pour défendre les Français oubliés et proposer des solutions concrètes », a déclaré Éric Ciotti, soulignant la volonté du parti d’influencer les politiques nationales.

Les élus de l’UDR se sont notamment fait remarquer pour leur soutien à des propositions de loi en faveur du renforcement des frontières et de la lutte contre la délinquance. Cette orientation, axée sur des mesures fermes et une ligne souverainiste affirmée, alimente le positionnement du parti comme pivot à droite.

 

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