Politique
Stanislas Rigault : champion de la Genération Z
Stanislas Rigault présente bien, et même très bien. Les traits juvéniles, une mèche lui barrant le front, le visage parfois agrémenté d’une paire de lunettes, « Stan », comme l’appellent ses amis, est devenu central au sein du dispositif Reconquête. Fondateur et président de Génération Z, le mouvement de jeunesse d’Éric Zemmour, il se révèle au grand public en 2021, aux prémices de la dernière campagne présidentielle, à seulement 22 ans. Trois ans plus tard, il a encore avancé.
L’engagement de Stanislas Rigault est bien précoce. Étudiant à l’ICES à La Roche-sur-Yon, Rigault se lie d’amitié avec d’autres condisciples de ce bastion universitaire de la droite vendéenne, cofondé par Philippe de Villiers. Il crée en 2019 un journal, L’Étudiant libre, avec pour objectif de faire se rencontrer et échanger les diverses jeunes chapelles de la droite, convaincu que cela sera utile pour trancher le « cordon sanitaire » imposé depuis trop longtemps par la gauche à la droite.
Toujours dans cet état d’esprit, il intègre l’IFP, une école ayant pour but de former les futurs cadres de la droite française. Il y est ensuite recruté comme chargé de mission, et fait à cette occasion une rencontre qui sera décisive pour la suite : Sarah Knafo. La jeune énarque l’introduit auprès d’Éric Zemmour. La boucle est bouclée : Stanislas Rigault s’engage alors à fond auprès de « Z », au cœur du réacteur de sa candidature à l’élection présidentielle de 2022.
Travailler à Reconquête, pour Rigault, ç’a été « la chance de ne pas être simplement spectateur mais d’être, à [son] échelle, acteur de différentes campagnes, par conséquent de pouvoir défendre [ses] idées tout haut. »
Cette campagne électorale le propulse en pleine lumière. Plateaux de télévision et réunions publiques s’enchaînent, et le jeune homme – qui selon son propre aveu, n’a « jamais fait de media training » – se révèle.
Au moment des européennes, Stanislas Rigault reste fidèle à Reconquête, tentant jusqu’au bout de maintenir l’unité d’un parti devenu champ de bataille en interne. Aujourd’hui encore, il y demeure, pensant parfois à un autre avenir. Cet autre avenir, ç’aurait pu être une place de député européen manquée à quelques dixièmes de pourcents.
Alors, où va donc « Stan » ? « Je veux être le plus utile aux idées que j’ai défendues depuis que j’ai commencé mon engagement politique, notamment auprès d’Éric Zemmour. C’est le devoir de tous : où sommes-nous le plus utile pour défendre notre pays ? » À n’en pas douter, « Stan » trouvera la réponse à cette grande question.
Procurez-vous notre magazine dans le kiosque le plus proche de chez vous ou commandez-le directement en cliquant sur cette image
Aucun commentaire
Loading