International
Royaume-Uni : colère des agriculteurs, une révolte contre le système
Les agriculteurs du Royaume-Uni souhaitent que le gouvernement travailliste annule le projet d’une taxe sur les droits de succession.
Récemment, une vague de protestations a balayé le Royaume-Uni, menée par une communauté agricole en colère. La cause de ces manifestations ? Une nouvelle taxe sur les droits de succession qui menace de perturber profondément la transmission des exploitations familiales.
Le poids de l’héritage
La taxe sur les successions, en particulier lorsqu’elle s’applique aux exploitations agricoles, soulève plusieurs points de friction. En effet, la nouvelle politique gouvernementale des travaillistes propose de taxer à 20% les successions agricoles dont la valeur dépasse un million de livres. Cette mesure vise à redistribuer les richesses. Cependant, pour les agriculteurs, elle ignore la réalité de leur situation économique qui est devenue au fil des années extrêmement précaire. De nombreuses exploitations, bien qu’estimées à une valeur élevée sur le marché, ne génèrent pas suffisamment de revenus pour couvrir une telle taxe sans vendre des terres ou des biens.
Pour les familles agricoles, la transmission de la ferme d’une génération à l’autre n’est pas seulement une question de richesse, mais de patrimoine culturel et économique. Cette taxe pourrait forcer les héritiers à vendre des parties de leur exploitation ou l’ensemble pour payer les droits, ce qui pourrait transformer le paysage rural, réduire la production agricole domestique et menacer la viabilité des communautés rurales. Le risque c’est qu’au fil des générations les exploitations finissent en peau de chagrin.
Les agriculteurs ressentent cette taxe comme une trahison, surtout après des décennies où de telles successions étaient largement exonérées pour encourager la préservation des terres agricoles. Ils argumentent que cette politique va à l’encontre des efforts pour maintenir une agriculture locale robuste.
Des champs aux rues: la résistance agricole au Royaume-Uni
Face à cette nouvelle taxe, les agriculteurs brit
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