Emmanuel Macron qualifie de “complètement cons” les Haïtiens ayant limogé leur Premier ministre

Lors du sommet du G20 à Rio de Janeiro, Emmanuel Macron a suscité une nouvelle controverse, cette fois sur la question sensible d’Haïti. Interpellé par un citoyen haïtien l’accusant, lui et la France, de responsabilités dans la crise politique qui frappe son pays, le président français a répondu sans détour : « Ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti » avant de qualifier les responsables du limogeage du Premier ministre haïtien de « complètement cons ». Ces propos, capturés en vidéo et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont provoqué un tollé immédiat.

Un ton direct qui surprend

Ils sont complètement cons » : Emmanuel Macron estime que «ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti» .
Une vidéo filmée durant son séjour au Brésil suscite la polémique. Son entourage dénonce une « vidéo tronquée » .pic.twitter.com/oaONl83yBq

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 21, 2024

La scène, largement commentée, illustre une forme de réponse directe qui a souvent caractérisé Emmanuel Macron. Si certains saluent sa capacité à nommer les problèmes sans détour, d’autres y voient une démonstration de mépris dans un contexte particulièrement délicat. En Haïti, où la mémoire des relations historiques avec la France reste une question sensible, cette déclaration risque de raviver des tensions profondes.

Une nouvelle sortie qui alimente l’historique de déclarations discutables de Macron

Cette sortie présidentielle s’ajoute à une série de déclarations polémiques d’Emmanuel Macron, souvent accusé de manquer de retenue. On se souvient notamment de son fameux : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. », lancé en pleine crise sanitaire en janvier 2022. Plus récemment, en mars 2023, alors que des manifestations massives éclataient contre la réforme des retraites, le président avait expliqué que « les Français n’aiment pas les réformes ». Une remarque perçue comme condescendante, dans un contexte social déjà tendu.

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