Politique
Frontières avait interrogé Jordan Bardella il y a déjà 1 an
Il y a un peu plus d’un an maintenant, Jordan Bardella était déjà présent chez Frontières. Chez Frontières ou, un peu plus précisément, chez Livre Noir : nous publiions alors notre premier numéro, « Immigration : réagir ou périr ».
Relire notre entretien de septembre 2023 a quelque chose d’amusant au regard des innombrables chamboulements politiques survenus depuis le 9 juin. Jordan Bardella préparait alors sa campagne aux élections européennes en parlant de « dernière grande élection nationale avant la présidentielle » et de « véritables élections de mi-mandat qui permettront de sanctionner le Président de la République et de préparer l’après-Macron ».
Nous avions alors surtout parlé de la question migratoire, en pleine crise de Lampedusa. Aujourd’hui, nous abordons nombre de sujets et relatons l’évolution du personnage Bardella, qui a lui-même élargi l’éventail des thématiques qu’il maîtrise.
Nous le retrouvons désormais plus serein. Plus serein, et surtout, plus détendu, plus libre. Cette liberté, on la sent sur notre couverture où il affiche un sourire rayonnant et moins crispé que par le passé. On la sent aussi dans ses réponses à notre entretien : les réponses sont moins « politiciennes », et on sent comme une nouvelle culture intellectuelle et politique les étayer.
Une longue campagne est passée par là, double campagne d’ailleurs. Jordan Bardella a un temps pensé faire sa rentrée politique à Matignon, mais qu’importe : le voici reparti en « campagne permanente » à raison de près d’un meeting par mois. À croire que les éreintantes campagnes nationales lui manquent déjà.
Il y a aussi la publication de son livre, Ce que je cherche. Initialement prévu pour juin repoussé après les diverses échéances, le voici dans les librairies. Objectif : 150 000 ventes, un chiffre qui classerait le président du Rassemblement national au niveau des meilleurs dans ce domaine, à savoir Nicolas Sarkozy et Éric Zemmour.
Pourtant, ce n’est pas l’appartenance à ce club restreint qui motive cette écriture. « Jordan » avait besoin de se livrer, de parler plus directement à la France, de son parcours, de sa vision du monde et de ses espoirs. Voyons si une nouvelle fois, il gagnera son pari.
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