Politique
Jordan Bardella à Frontières : « Je veux avant tout parler au peuple français »
«Nos 11 millions d’électeurs bâtiront les victoires futures». Frontières a pu s’entretenir avec Jordan Bardella. De son nouvel ouvrage «Ce que je cherche» à son ambition pour 2027 en passant par ses opinions profondes, l’importance de la jeunesse et de la liberté d’expression, il nous raconte tout, à cœur ouvert.
Jordan Bardella, vous faites en ce mois de novembre comme une deuxième rentrée politique avec Ce que je cherche, votre premier ouvrage. Pourquoi ce besoin d’écrire ?
Jordan Bardella : Parce que les écrits restent, plus que les paroles distillées dans les médias. Parce que j’en ai assez que l’on soit caricaturé sur des idées qui ne sont pas les nôtres. Et parce que j’ai voulu m’adresser très directement aux Français, dans un tête-à-tête que seul l’écrit permet. Grâce à l’écriture, on atteint une forme d’intimité, de sincérité, de précision qui est difficilement atteignable dans un média.
Qu’avez-vous eu le plus de mal à écrire ?
Probablement les parties les plus autobiographiques du livre. Celles sur mon enfance dans une cité de Seine-Saint-Denis, sur ma famille, sur ma mère. D’une part, je ne suis pas quelqu’un qui se livre facilement, et d’autre part, il faut trouver les mots les plus justes pour décrire ce parcours et ces ressentis. C’est ce qui est le plus exigeant dans le travail d’écriture : trouver le bon mot, la bonne formule, celle qui retranscrit exactement ce que l’on pense ou ce que l’on a vécu. C’est un dialogue franc avec soi-même.
Vous vous dévoilez dans cet ouvrage. N’avez-vous pas peur de vous rendre plus vulnérable ?
C’est le jeu de la politique. On est constamment sous le feu des projecteurs. Il n’y a pas eu besoin que le livre sorte pour que je sois attaqué, lors des élections législatives et européennes, sur des éléments de ma vie privée dont je n’avais jamais fait mention.
Je tiens à ma vie privée, bien sûr, mais il y a des événements, des rencontres, des situations de vie qui ont eu une influence majeure sur ma façon de faire de la politique, sur mon lien avec les gens, sur ma personnalité et sur ma vision de la France. Il y aura nécessairement des attaques, d’autant plus violentes qu’elles émanent de l’autoproclamé
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